LANCEMENT D’UNE PLATEFORME NUMÉRIQUE
EPH DJILALI RAHMOUNI D’EL MOURADIA
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a donné en fin de semaine à Alger le coup d’envoi du lancement de la plateforme numérique à l’établissement public Djilali Rahmouni, comme établissement pilote dans la prestation de ce service. L’hôpital numérique, qui intervient dans le cadre du programme de réforme du système sanitaire initiée par le Gouvernement, permet de «garantir aux citoyens une protection sanitaire de qualité et répondre aux aspirations au changement tant exprimées par les professionnels de la santé et les représentants de la société civile», a déclaré le ministre à l’occasion du lancement officiel de ce service. Partant de son rôle axial dans le domaine sanitaire, le département de M. Benbouzid veille à l’exécution de ce programme qui repose sur «la reconstruction du système sanitaire national de manière harmonieuse afin d’instaurer une politique nationale de santé en phase avec les nouveaux enjeux et défis». La tutelle a donné des instructions fermes aux responsables des structures de santé pour faciliter les procédures administratives, veiller à l’amélioration régulière des conditions d’accueil et prendre en charge tous les malades, à la faveur de la numérisation du secteur traduit par le lancement d’un premier modèle de carte de soins pour les citoyens inclus dans la plate-forme numérique hospitalière. Cette plate-forme est une sorte de base de données contenant le dossier médical électronique de chaque patient (soins, analyses, vaccins...), à travers un seul numéro d’identification mis à la disposition du concerné. Ce service pilote, qui sera généralisé dans les autres établissements hospitaliers, permettra, selon le Pr Benbouzid, de s’informer, programmer ou se renseigner sur son dossier médical à distance sans avoir à se déplacer. «La carte de soins à numéro d’identification unique deviendra, par la suite, une carte électronique à puce et sera généralisée dans les plus brefs délais pour minimiser la paperasse, offrir un service public de qualité et permettre aux médecins de famille d’y avoir accès»,