Lancement d’un master en automatique appliquée
Le premier master professionnel en «automatique appliqué» sera lancé à la prochaine rentrée universitaire à Blida1 et sera affilié au nouveau département d’automatique et électrotechnique. Cela entre dans le cadre d’un programme de partenariat liant l’entreprise Bomare Company et l’université en question et pour répondre à un besoin exprimé par le marché local. Pour la société partenaire du projet, ce master se veut «une occasion pour offrir aux meilleurs étudiants, l’opportunité d’effectuer cette formation (…) et de créer un écosystème à travers l’université, de répertorier les petites et moyennes entreprises (PME/ PMI) afin de fabriquer des composants électroniques pour notre activité, ici en Algérie, au lieu de les importer de la Corée et de la Chine», lit-on dans le communiqué de presse établi par Bomare Company et réservé à cet événement, insistant que «le capital humain, étant considéré comme la colonne vertébrale de l’entreprise. Les services des ressources humaines de Bomare Company travaillent dessus depuis bien longtemps en coopération avec l’université de Blida pour la formation des étudiants». Le même communiqué rappelle qu’en 2016, Bomare Company avait déjà signé un contrat avec Blida1 afin «d’accompagner et de former les étudiants dans la partie pratique». En 2017, la même compagnie a installé une ligne d’insertion de cartes électroniques au niveau de la même université pour des besoins pédagogiques et scientifiques. La valeur de cet équipement est estimée à 1,5 million de dollars. Et à travers son Academy (Bomare Academy), la société, créée en 2001, a pu «former plus 380 jeunes diplômés depuis novembre 2008 et a procédé à la signature de plus de 130 contrats d’insertion professionnelle». Toute cette stratégie entre dans le cadre de la préparation de l’économie de la connaissance en 2030, apprend-on, échéance à laquelle «l’entreprise commencera à produire selon les critères de l’Industrie 4.0 (ou industrie du futur)». Et pour une meilleure compétitivité, «Bomare aura besoin de développer davantage de start-up, d’investir dans l’innovation, un écosystème qui lui permettra, à cette échéance, d’exporter des quantités importantes sur les marchés internationaux».