Manifestations contre la répression
Après avoir assisté à une assemblée générale d’information, d’échange et de mobilisation, organisée par le bureau provisoire des Syndicats des enseignants du supérieur solidaires (SESS) au niveau de l’amphithéâtre Kamel Amzal du campus universitaire de Hasnaoua, des enseignantschercheurs ont pris part à une action de soutien aux détenus du hirak, dont le coordinateur du SESS, Kadour Chouicha. Ainsi, les protestataires ont improvisé, la semaine dernière, une marche à l’intérieur du campus, et ce avant de se rassembler devant le siège abritant le rectorat de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Ils ont, au cours de leur manifestation, brandi des écriteaux sur lesquels on pouvait lire des slogans en faveur de la libération des prisonniers du mouvement populaire enclenché, à l’échelle nationale, le 22 février 2019, pour exiger le départ du système. «A bas la répression», «Liberté d’expression», était-il mentionné, entre autres, sur les pancartes suspendues par les participants à cette action qui se veut, selon ses initiateurs, comme un moyens de se joindre à la mobilisation visant à dénoncer les multiples arrestations dont ont fait l’objet des hirakistes. Ils réaffirment aussi leur solidarité à leur collègue Chouicha Kaddour, de l’université d’Oran qui est également vice-président de la LADDH (Oran). Par ailleurs, notons que les campus de Tizi Ouzou, notamment ceux de Hasnaoua I et Hasnaoua II (Bastos) sont fermés. Des banderoles sur lesquelles ont peut lire «Libérez les détenus d’opinion» ont été accrochées sur les portails de ces deux pôles universitaires qui sont paralysés depuis plusieurs jours. H. A