Signature d’une convention de partenariat
Al’issue de la signature, récemment, d’une convention de partenariat entre l’université Mohamed Khider (UMK) de Biskra et l’Enicab à laquelle ont assisté les dirigeants et les cadres de cette entreprise industrielle de production de câbles de différents types et des chefs des départements techniques et académiques, ainsi que plusieurs enseignants, le Dr Mahmoud Debabeche, vice-recteur de l’UMK, chargé des relations extérieures et de la coopération, a exprimé sa satisfaction et ses attentes relatives à «cette officialisation des relations qu’entretiennent les deux entités depuis des années, mais dont les perspectives de collaboration se retrouvent affermies et légalisées par la volonté commune d’unir et de conjuguer les efforts pour constituer un pont durable et bénéfique entre le monde de la recherche universitaire et celui de la production industrielle». Fort de ses compétences avérées et de ses chercheurs dirigeants des laboratoires dont les résultats et les productions restent trop souvent cantonnés au chapitre de la théorie et des applications ne trouvant pas de débouchés dans le monde du travail, l’UMK affiche une ferme volonté de s’ouvrir au secteur industriel par la formation de cadres opérationnels. Elle entend ainsi faire profiter les entreprises de son expertise et permettre à ses étudiants de bénéficier de stages en immersion dans les unités de production industrielle, tout en élargissant les possibilités d’emploi des diplômés. Enthousiasmé et plein d’allant, Adel Derder, directeur général de l’Enicab, a expliqué sa vision des choses et ce qu’il attend de cette convention. «Nous sommes des industriels et notre seul souci est d’arriver à résoudre nos difficultés techniques en recourant à tous les moyens disponibles et d’arriver à l’amélioration de la qualité de nos produits et de notre rentabilité. Avec L’UMK, nous projetons d’établir une synergie gagnant-gagnant dans tous les segments où l’un peut être utile à l’autre. Travaillant sur un axe politique et économique de recours à des produits et composants de substitution à leur importation, l’Enicab consacre 3% de ses bénéfices au développement et à la recherche appliquée. A travers cette convention, notre ambition est aussi d’adopter et d’inculquer de nouvelles cultures, mentalités et attitudes professionnelles pour résoudre toutes les difficultés rencontrées dans l’industrie avec l’implication des compétences nationales», a-t-il souligné, avant de rappeler à l’assistance le contenu du décret du 17 avril 2021 permettant désormais aux entreprises de production d’établir des Contrats de travail à durée déterminée (CDD) de 2, 4, 6 jours ou plus pour des chercheurs et des techniciens universitaires appelés à la rescousse pour résoudre un problème technique ou proposer une approche pour élucider des problématiques liées à la panne d’une machine, à l’absence de comptabilité analytique, à la nécessité de moderniser un processus de fabrication ou de déterminer les caractéristiques physico-chimiques des déchets recyclables ou encore de fabriquer un nouvel appareil.