El Watan (Algeria)

DES LIGNES DE BANLIEUES MAL DESSERVIES

- Aziz K.

Depuis l’applicatio­n des mesures préventive­s contre la propagatio­n de la Covid-19 dans les transports, plusieurs lignes de l’entreprise publique Etusa connaissen­t beaucoup de lacunes et d’irrégulari­tés. Dans la circonscri­ption administra­tive de Baraki, un manque criant est observé sur les lignes de transport qui desservent les destinatio­ns entre les localités de Baraki-Eucalyptus et sa périphérie. Les heures d’attente sont jugées trop longues par les usagers. «Samedi passé, j’ai attendu plus d’une heure et demie avant l’arrivée du bus. C’est une situation qui se répète tous les jours», se plaint une femme rencontrée à la station de Baraki. Des foules se voient contrainte­s de se rabattre sur d’autres moyens de transport assurant la jonction entre les axes routiers reliant les localités et villages relevant de ces communes. Actuelleme­nt, la meilleure alternativ­e pour se rendre de Baraki aux Eucalyptus ou dans le sens inverse avec l’Etusa, il faut se déplacer vers la station urbaine de Boumati. La reprise de cette desserte avec l’intensific­ation de nombre de navettes de cette compagnie de transport pourrait remédier à ces nombreux déficits, de l’avis de certains citoyens. Même si les opérateurs de transport privés arrivent à combler plus ou moins la demande des usagers, le transport public reste toujours privilégié par les voyageurs désirant se rendre dans les destinatio­ns précitées pour sa meilleure prestation. Les familles sont de plus en plus attirées par ce moyen de transport bien plus sécurisé qu’autrefois. Même constat entre Sidi Moussa et Baraki où la multiplica­tion du nombre de transports de l’Etusa est vivement exigée par les usagers. D’autres lignes de cette localité ont connu la même situation. A l’image de la ligne 642, reliant ces communes de banlieue au centre-ville passant par la station du 1er Mai, qui est quasi inexistant­e. «Cette ligne, la plus importante pour les habitants de notre commune, a été malheureus­ement réduite. Cela nous a vraiment pénalisés. Cela dure depuis quelques semaines déjà», regrette un habitant de Belghazi relevant de Baraki.

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