LES INTERVENTIONS AXÉES SUR LE DÉVELOPPEMENT LOCAL
La campagne électorale pour les élections législatives du 12 juin prochain se poursuit. Les candidats et les chefs de parti qui ont pris part à ce scrutin ont axé, ces deux derniers jours, leurs interventions sur la question du développement, notamment au niveau local. Ainsi, comme rapporté par l’APS, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a indiqué que son parti présentait un «programme complémentaire susceptible de relancer le développement local à travers l’ensemble des régions du pays». Toujours selon l’APS, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a, quant à lui, assuré que son parti prenait part aux législatives pour contribuer à l’avènement d’un «Etat de justice, d’égalité et de droit». La présidente de Tadjamoue Amel El Djazair (TAJ), Fatima-Zohra Zerouati, s’est engagée, pour sa part, à oeuvrer à l’amélioration du cadre de vie des citoyens des zones éloignées. A Saïda, le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) par intérim, Djamel Benziadi, a estimé que «l’élection par le peuple de représentants parlementaires compétents et intègres est la seule voie pour asseoir les fondements d’un nouvel Etat». De son côté, le n°2 du Front de la justice et du développement (FJD), Lakhdar Benkhellaf, a affirmé que «le changement pacifique commence progressivement par l’organisation d’élections intègres devant permettre d’effectuer une rupture avec toutes les pratiques négatives du passé, telle la fraude». Pour le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, l’édification d’un Etat de droit nécessite l’«implication active de l’ensemble des citoyens». Le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a affirmé, pour sa part, que l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens pour une vie décente figure au coeur du programme électoral de sa formation. Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, a considéré que la relance des projets de développement et la création d’entreprises économiques demeurent «tributaires de l’amélioration du climat des affaires».