El Watan (Algeria)

Regroupeme­nt de plus de 13 000 restes mortuaires

- K. Saci

L3851 restes mortuaires de 1818 tombes à travers les cimetières de Chéraga, Ouled Fayet, Dély Ibrahim, Birtouta, Draria, El Achour, Khraicia, Baba Hassen et Bouzaréah. La deuxième phase a enregistré, du 14 juin 2015 au 21 décembre 2015, l’exhumation de 2699 restes mortuaires de 1362 tombes à travers les cimetières de Saoula, Rahmania, Mahelma, Souidania, Zéralda et Staoueli. Par ailleurs, la troisième phase a concerné, entre le 28 août 2016 et le 11 septembre 2016, l’exhumation de 2952 restes mortuaires de 1861 tombes à travers les cimetières de Réghaia, Bordj El Kiffan, Bordj El Bahri, Aïn Taya et Dar El Beïda. Enfin, la quatrième phase, opérée du 27 juillet 2017 au 26 décembre 2017, a enregistré l’exhumation de 3743 restes mortuaires de 2146 tombes à travers les cimetières de Birkhadem et Bir Mourad Rais, selon la même source. ’achèvement de l’opération de regroupeme­nt de plus de 13 000 restes mortuaires exhumés des cimetières chrétiens de la capitale a permis la récupérati­on d’une importante assiette foncière dont la superficie avoisine les 12 hectares. Ces espaces ont été majoritair­ement utilisés dans la réalisatio­n d’équipement­s publics tels que les jardins et les placettes. A Réghaïa, le cimetière chrétien qui se trouvait en plein centre-ville face au siège de l’APC a été transformé en jardin public après l’exhumation d’une cinquantai­ne de tombes et le transfert des restes mortuaires au cimetière de Belfort à El Harrach. Le jardin public a été aménagé de manière «ouverte» afin de l’intégrer à l’espace urbain, pour les habitants qui connaissen­t la ville de Réghaïa. «Le jardin public leur rappelle toujours le cimetière chrétien. Quant aux visiteurs qui ne connaissen­t pas le centre-ville de Réghaia, le jardin n’est qu’un espace vert dédié à la détente». «Dans le cadre d’un accord officiel tombes et saccageaie­nt les caveaux», confie un habitant de Réghaia. Initiée fin 2014 par les autorités françaises (consulat de France à Alger), cette opération a été effectuée par une entreprise spécialisé­e dans ce domaine. L’opération a permis l’inhumation de 13 248 restes mortuaires de 7186 tombes, datant de la période coloniale. Le nombre de cimetières chrétiens à Alger a baissé de 32 à 10 cimetières. 13 248 restes mortuaires ont été exhumés et transférés vers trois (03) cimetières chrétiens se trouvant dans les communes de Kouba, El Biar et Belfort (El Harrach). Globalemen­t, cette opération avait permis la récupérati­on d’une assiette foncière (près de 12 hectares) qui sera mise à la dispositio­n de la wilaya pour la réalisatio­n de projets de proximité tels que des jardins publics, qui ont été réalisés notamment dans la commune de Réghaîa. La première phase de transfert, dans le cadre de l’opération, a enregistré jusqu’au 19 mars 2015 l’exhumation de entre les autorités algérienne­s et françaises prévoyant le regroupeme­nt et l’exhumation des restes mortuaires des cimetières chrétiens à Alger afin de les regrouper dans des cimetières bien précis, les opérations lancées ont été achevées après 3 ans», avaient fait savoir dans une précédente déclaratio­n les autorités de la wilaya d’Alger. Cette opération a été initiée après le constat catastroph­ique qu’avaient fait les pouvoirs publics. La dégradatio­n et la profanatio­n avaient atteint des seuils inégalés. A Réghaïa, le cimetière était devenu un lieu de dépravatio­n où des délinquant­s de tout acabit s’adonnaient au recel et à l’écoulement de produits psychotrop­es. Pis encore, les tombes et les caveaux familiaux avaient subi les pires des profanatio­ns par des personnes sans foi ni loi. «La plupart des tombes du cimetière ont été profanées par des personnes qui croyaient dur comme fer de trouver des objets en or que les défunts portaient. En l’absence de gardiennag­e, ils profanaien­t alors les

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