Sonatrach signe une convention avec les universités du Sud
Sonatrach a signé une convention de coopération avec des universités du Sud et une unité de recherche d’application dans les énergies renouvelables. Une démarche qui vise la promotion de l’innovation scientifique dans les domaines des hydrocarbures et des énergies renouvelables.
«Le groupe Sonatrach oeuvre, depuis février 2021, à asseoir un partenariat avec les universités algériennes pour l’exploitation des compétences scientifiques et des études académiques pour le développement de sa production et l’amélioration de ses prestations dans le domaine énergétique», a affirmé, hier, Mustapha Benamara, directeur central à Sonatrach, avant d’informer que son entreprise avait déjà conclu des conventions similaires avec des universités à l’est et à l’ouest du pays. Celles du Centre seront bientôt concernées par cette démarche. «Au total, 19 universités ont signé ces conventions de coopération et une trentaine de projets de recherche ainsi que 13 programmes en voie d’intégration dans le programme national de la recherche scientifique», souligne-t-il.
De son côté, Abderrahmane Lakehal, représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), a déclaré que la signature de ce type de conventions entre les deux parties s’intègre dans une vision stratégique sectorielle conjointe impliquant la recherche scientifique, à travers la mobilisation de ses capacités et moyens, au service du développement socioéconomique, notamment le secteur énergétique, par la mise en place d’équipes de recherche mixtes. «Notre potentiel scientifique et les ressources disponibles dans le domaine de l’énergie sont assez importants. D’où cette urgence de les exploiter. A titre d’illustration, nous avons 75 brevets d’invention, le financement de 52 projets de recherche socioéconomique, ainsi que 61 laboratoires, dont 18 d’excellence regroupant d’éminents chercheurs. Ces derniers, dont le nombre avoisine les 1050 chercheurs, sont répartis entre 9 centres de recherche», a déclaré le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur. Sous un autre angle, M. Maamouri, recteur de l’université de Béchar, a confirmé que les universités algériennes ont besoin d’un partenaire social et économique pour renforcer la recherche scientifique, concrétiser sur le terrain les études académiques, mais surtout exploiter le potentiel scientifique spécialisé et les chercheurs dans le domaine énergétique, afin de contribuer au développement économique du pays. Il est à savoir que ces conventions ont été signées en marge d’un workshop organisé à la base du 24 Février à Hassi Messaoud sur le partenariat entre Sonatrach et les universités algériennes dans le domaine de la recherche et du développement.