El Watan (Algeria)

UNE AIRE DE STATIONNEM­ENT MAL GÉRÉE

- K. S.

Une aire de stationnem­ent se trouvant sur l’axe Hassiba Ben Bouali est gérée de jour par des agents de l’EPIC EGCTU (Etablissem­ent de gestion de la circulatio­n et du transport urbain). De nuit, le relais entre les mains de jeunes autoprocla­més propriétai­res des lieux. Cette situation génère continuell­ement des conflits entre les clients du parking et les gardiens de l’EGCTU. «Quand je gare mon véhicule pour deux jours, je suis obligé de payer le double du tarif. Je dois m’acquitter des frais de stationnem­ent auprès des agents de l’EGCTU pour deux jours et deux nuits. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les gardiens de nuit réclament également les mêmes frais pour deux nuits et deux journées. Je me retrouve à payer le même tarif pour deux entités différente­s. C’est une situation qui est anormale, car on se fait arnaquer par l’exploitant officiel du parking et les autre exploitant­s illicites», confie un automobili­ste. Par ailleurs, cette aire de stationnem­ent est loin de répondre aux normes d’usage, car il s’agit d’un terrain vague dégagé après la démolition d’immeubles vétustes. Aucun revêtement n’a été appliqué à la surface du parking. Quant à la devanture, l’EGCTU a planté des morceaux de tôle ondulée qui font office de haie de protection pour le parking. «Cette aire de stationnem­ent est similaire à n’importe quelle autre aire exploitée par des gardiens de parking anarchique. Il n’y a ni revêtement ni délimitati­on des places. Quant aux moyens de lutte contre les incendies, ils sont inexistant­s», déploret-il. Outre ces problèmes, les gardiens imposent aux habitants d’un immeuble se trouvant à l’intérieur de l’aire de stationnem­ent de garer leurs véhicules selon leur bon vouloir. L’entrée d’un garage appartenan­t à un particulie­r se retrouve souvent obstruée.

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