La dégradation de la végétation s’accentue en ville
⬤ A Chlef, les forêts urbaines ou les quelques espaces verts existants, notamment au centre-ville et aux alentours, subissent des dégradations continues en dépit des fonds dépensés par la collectivité pour leur aménagement. Pis encore, ces derniers sont carrément abandonnés à toutes sortes de dégradations qui ne semblent étrangement inquiéter personne.
Malgré son climat extrêmement chaud de juin à septembre, la ville de Chlef manque cruellement de végétation pour réduire les effets de la chaleur. En effet, les forêts urbaines ou les quelques espaces verts existants, notamment au centre-ville et aux alentours, subissent des dégradations continues en dépit des fonds dépensés par la collectivité pour leur aménagement. Pis encore, ces derniers sont carrément abandonnés à toutes sortes de dégradations qui ne semblent étrangement inquiéter personne. Il en est ainsi du jardin public, de la place de la solidarité, de l’espace vert à proximité du CFPA et celui érigé au milieu des habitations des nouvelles cités à El Hassania. Ils auraient pu servir à accueillir les familles durant les chaudes soirées de ce mois et pendant la saison estivale, malheureusement, le premier est fermé au public depuis plus de deux ans, le second a été transformé en place commerciale, le troisième manque encore cruellement de végétation alors que celui d’El Hassania est envahi par les herbes séchées. Les rares forêts urbaines préservées jusque-là à Haï Nasr et Ouled Mohamed, à la périphérie sud et est de la ville de Chlef, n’échappent pas non plus au sort réservé aux espaces verts dans la région. «Qu’attendon pour les aménager en lieux de loisirs et de détente pour les familles ?», s’interroge avec amertume la population locale. Elle dit aussi ne pas comprendre pourquoi le parc citadin de Haï Nasr (28 ha) n’est pas ouvert à l’investissement privé, du moins en ce qui concerne le parc d’attraction, le parc aquatique et les piscines. L’APC de Chlef et l’administration locale sont ainsi vivement interpellés par les habitants du chef-lieu de wilaya pour remédier à cette situation qui n’a que trop duré. Et puis, à quand une vaste opération de reboisement des zones et rues urbaines dénudées ?