Abysses sans fond pour El Djemîya
L’ASM Oran a encore une fois déçu ses inconditionnels fans en ratant lamentablement une accession en Ligue 1 qui lui tendait les bras, et devra encore une fois patienter dans cette division, comme c’est le cas depuis cinq saisons. Un véritable fiasco auquel ne s’attendait guère le driver Hadj Merine, appelé à la rescousse pour jouer à fond une montée qui tardait à venir, justifiant l’échec de l’équipe, qui a été freinée par la problématique des finances et qui pouvait facilement prétendre jouer à fond ses chances pour revenir en Ligue 1, mais aussi en étant pénalisée par un effectif réduit, car le banc de touche n’était point fourni. L’ASMO avait toute latitude de prendre le billet menant à la division supérieure sachant que la nouvelle mouture de ce palier était composée d’équipes venant des divisions inférieures, et ce, sans expérience des grands défis à part deux ou trois qui pouvaient se prévaloir d’avoir joué parmi l’élite, à l’instar du MCS et de la JSMT. Le comble, c’est que c’est le petit Poucet de Oued Sly qui dama le pion aux autres équipes et surtout à l’ASMO pour prendre le chemin menant aux play-offs. Une volée de bois vert pour l’ex- école de football qui se voyait déjà en haut de l’affiche après un départ en trombe. Et cerise sur le gâteau, l’ASMO a pris le dessus sur le team du manager Fodil Megharia à Bouakeul (2 à 1) et accroché son adversaire, chez lui (0-0). Le vrai gâchis se situera at-home où les Asémistes se permettront le luxe de dilapider pas moins de 12 points (nuls devant le RCBOR, l’ IRBEK et la JSMT et défaites face au CRT et MCS) qui, de ce fait, condamneront les Berramla, El Hendi et consorts à végéter dans ce palier. Maintenant reste à savoir ce que fera l’entourage du club en optant soit pour cette pépinière qui a du culot à en revendre ou bien dilapider ces joyaux à l’intersaison comme ce fut le cas lors des autres saisons, surtout que le club crie toujours au manque de finances qui, par la force, est devenu une habitude. L’équipe n’a plus son aura d’antan, au point de se résoudre à jouer à chaque fois une accession qui est devenue illusoire, et ce, depuis 2015, date de son retour dans ce palier.