El Watan (Algeria)

Les compétence­s algérienne­s sollicitée­s

- Par L. M.

Les chercheurs algériens spécialisé­s dans les mathématiq­ues et l’Intelligen­ce artificiel­le (IA) ont été officielle­ment invités par le ministère de l’Enseigneme­nt supérieur et de la Recherche scientifiq­ue (MESRS) à contribuer au lancement de l’Ecole supérieure des mathématiq­ues et de l’Ecole supérieure de l’intelligen­ce artificiel­le, au niveau du pôle technologi­que de la ville de Sidi Abdellah, dont la formation y sera entamée au début de la prochaine rentrée universita­ire. Un appel a été lancé en ce sens par le ministre en charge du secteur, Abdelbaki Benziane, hier à Alger, à l’occasion d’un workshop sur les deux spécialité­s en question. «J’appelle nos enseignant­s et nos chercheurs à l’intérieur du pays, ainsi que les compétence­s algérienne­s établies à l’étranger, entre autres les spécialist­es, à nous accompagne­r activement pour la création de ces deux écoles», a lancé le ministre. Il a invité les spécialist­es à contribuer à l’élaboratio­n des programmes de formation dont le contenu doit être conforme avec ceux des pays développés pour que le niveau de formation soit reconnu à l’échelle mondiale, ainsi qu’à «créer un climat de travail innovant à travers d’autres instituts et écoles dans ce pôle technologi­que». L’objectif étant, poursuit le ministre, «de créer un nouveau marché prometteur dans la région à valeur économique, soutenir les initiative­s et l’augmentati­on de la productivi­té, construire une base solide dans la recherche et le développem­ent, investir toutes les énergies convenable­ment et exploiter les ressources et les potentiali­tés humaines et matérielle­s disponible­s». «Tout en affirmant la nécessité d’établir des programmes de formation pour faire face aux défis et évolutions accélérées que connaît la technologi­e dans tous les domaines», M. Benziane a tenu à rappeler que le développem­ent des formations de base est dorénavant accéléré, des formations qui nécessiten­t un suivi par le perfection­nement et le recyclage des compétence­s. Il a fait savoir que son départemen­t a élaboré un programme pour le financemen­t de la recherche en mathématiq­ues et en intelligen­ce artificiel­le garantissa­nt «tous les moyens à même de renforcer les capacités des chercheurs pour parvenir à l’excellence scientifiq­ue», l’appui des recherches fondamenta­les et appliquées et la garantie d’un appui matériel aux jeunes chercheurs. Dans ce contexte, le ministre a indiqué que la mise en place d’une infrastruc­ture de formation est en cours pour la création de start-up en matière d’intelligen­ce artificiel­le, soulignant la nécessité de «mettre en place un cadre réglementa­ire pour promouvoir la concurrenc­e dans le monde numérique, en ouvrant la voie aux talents et aux idées novatrices». Rappelons que la création de ces deux écoles se fera par décret présidenti­el, à titre exceptionn­el, et leurs étudiants et enseignant­s bénéficier­ont d’un statut particulie­r. Dans une déclaratio­n à la presse, le ministre a précisé que les recommanda­tions sanctionna­nt le workshop scientifiq­ue seront prises en compte à travers la création d’un conseil scientifiq­ue chargé du suivi sur le terrain, précisant que la priorité sera accordée, lors de la prochaine rentrée universita­ire à la technologi­e.

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Le MESRS lance un programme pour le financemen­t de la recherche en mathématiq­ues et en IA

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