LES PROPRIÉTAIRES DES SALLES DES FÊTES PROTESTENT
Les propriétaires des salles des fêtes ont organisé une action de protestation, jeudi dernier, à travers les ruelles de la ville de Tizi Ouzou pour réclamer la reprise de leur activité suspendue depuis près de seize mois suite aux mesures sanitaires prises pour la lutte contre le coronavirus. Ils étaient plusieurs dizaines de personnes à prendre part à l’action pour exprimer leur désarroi et dénoncer le silence des autorités quant à leur situation jugée alarmante. Les manifestants qui n’en étaient pas à leur première action, rappellent avoir interpellé toutes les autorités compétentes sur leur situation, mais aucune suite n’a été donnée à leurs démarches. «Nous avons interpellé par écrit le wali et même le Premier ministre sur notre cas. Nous avons fait des propositions d’ouverture en respectant le protocole sanitaire. Nous avons même proposé des ouvertures test afin de vérifier si les salles des fêtes peuvent être d’éventuels foyers de contamination. Mais nos doléances sont restées sans suite», souligne-t-on. Les manifestants rappellent que «depuis la fin du confinement, il y a eu des allégements progressifs puis la relance de pratiquement toutes les autres activités accueillant le public, comme les restaurants, les salles de sports, les douches publiques, ou encore les cybercafés, les cinémas et autres structures culturelles. Notre activité demeure pour sa part bloquée». D’après les gérants et propriétaires des salles des fêtes «actuellement, c’est la période où l’on enregistre le plus d’activité. C’est entre juillet et août que les salles des fêtes sont en service, et si, on nous refuse la reprise de l’activité, nous serons obligés de mettre la clé sous le paillasson».