LE BUREAU DE SÉTIF DE NOUVEAU OPÉRATIONNEL
VISA POUR LA TURQUIE
Après de longs de mois de fermeture, le bureau de Sétif des demandes de visa pour la Turquie est de nouveau opérationnel.
En charge des dossiers des citoyens des wilayas de Mila, Bordj Bou Arréridj, M’sila, Jijel et Sétif, la structure retrouve petit à petit sa vitesse de croisière.
Au grand bonheur des adeptes de la destination dont les conditions d’accès au visa sont moins contraignantes que celles de l’espace Shenghen. Implanté dans un coin stratégique de la capitale des Hauts-Plateaux, le bureau rend d’énormes services au citoyen lambda, aux étudiants et aux opérateurs économiques d’un bassin de plus de 7 millions d’habitants, lesquels ne sont plus obligés d’aller à Constantine ou Alger pour y effectuer les mêmes formalités. «L’ouverture du bureau de Sétif nous facilite la tâche. On épargne donc aux demandeurs de nombreuses tracasseries, les aléas de la route et la perte de temps», révèlent à El Watan des demandeurs de visa, lesquels ont hâte de voyager et de mettre, entre parenthèses, le cauchemar du coronavirus. Et d’enchaîner : «Le seul bémol demeure la cherté du prix des billets qui ne sont pas à la portée de nombreux Algériens, surtout les étudiants. Pour un aller-retour Alger-Istanbul, nous sommes contraints de débourser entre 12 millions de centimes (Air Algérie) et 14 millions de centimes. La crise sanitaire a certes impacté les caisses des compagnies aériennes qui ne devraient pas non plus pénaliser les petites bourses et particulièrement les étudiants. La relance du trafic aérien ne devrait pas se faire sur le dos des passagers.»
Notons à toutes fins utiles que l’agence en charge des dossiers de visa est présente à Oran, Constantine, Annaba, Tlemcen, Batna, El Oued, Adrar, Tamanrasset, Chlef, Béjaïa, Sétif et Alger. Il convient de souligner qu’avant l’apparition de la terrible pandémie de la Covid19, plus de 300 000 Algériens se rendaient chaque année en Turquie pour aussi bien le tourisme, les affaires que pour des soins médicaux…