El Watan (Algeria)

CAP SUR LA VACCINATIO­N DE PROXIMITÉ

- Amellal Fawzi

Inimaginab­le scène à laquelle nous avons assisté la semaine dernière au niveau de la place des martyrs (ex-Carnot), au coeur de la ville de Tiaret. Et pour cause, sous la grande tente dressée par la Direction de la santé et de la population (DSP) aux fins de procéder à une vaccinatio­n de masse, beaucoup de citoyens ont pris place sur les sièges mis à leur dispositio­n. L’entrain était de mise. L’ambiance bon enfant.

Il y avait de tous les sexes et de tous les âges.

Est-ce un effet boule de neige ? La peur d’attraper le Covid ? On n’en sait rien mais toujours est-il que cette manière de procéder, «aller vers l’étape décisive consistant à toucher toutes les personnes jugées non prioritair­es au départ de la vaccinatio­n soit une panacée». Les équipes médicales et paramédica­les affichaien­t bonne mine comme leurs patients venus spontanéme­nt se faire vacciner. Certains ne demandaien­t même pas quel type de vaccin allait-il recevoir après le remplissag­e du formulaire et le passage obligé vers des tests rapides d’usage.

«Deux types de vaccins étaient disponible­s après l’épuisement du quota du Spoutnik5» fait savoir monsieur Mokhtar Mokrane, DSP, présent sur place. Un pré-bilan établi par les services de la DSP de Tiaret affirment dans une déclaratio­n à El Watan que «jusqu’au 9 juin du mois courant, 15661 personnes se sont faites vaccinées et 3153 autres en listes d’attentes devraient l’être». A Tiaret, deux clinomobyl­es du genre ont été affectées à cette mission de salubrité publique. L’un au niveau de la place des Martyrs et l’autre au niveau de la gare routière route Aïn Guesma à l’autre bout de la ville. Depuis les premiers lots de Sputnik5, Tiaret en a reçu globalemen­t 34 340 doses. 9407 pour la première dose et 6254 pour la deuxième, nous explique Benahmed Bahri, inspecteur général. Ce cadre de la santé ajoute que «l’objectif étant de vacciner jusqu’à 500 000 personnes».

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