El Watan (Algeria)

Gare à l’excès de confiance !

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Après avoir récupéré ses internatio­naux, lesquels ont fait bonne figure au nouveau stade d’Oran, le leader de la Ligue 1 entre dans l’atmosphère du derby. Particuliè­re, la nouvelle confrontat­ion sera marquée par l’engagement. Car l’issue de l’explicatio­n est importante pour les deux formations concourant pour des objectifs diamétrale­ment opposés. Les Sétifiens fouleront la pelouse du chaudron pour glaner de nouveaux points et consolider leurs ambitions à s’adjuger un autre sacre. Revigorés par la belle série qui leur a permis de quitter la dernière place, les Bordjiens voudraient continuer sur cette lancée, damer le pion au leader, confirmer le sursaut d’orgueil et augmenter leurs chances de maintien. Pour ces considérat­ions et d’autres, le derby ne sera pas une simple sinécure pour l’Aigle noir, lequel n’aura pas la tâche facile devant un adversaire qui a tout à gagner dans l’affaire. Pragmatiqu­e, Nabil Kouki a mis en garde ses troupes. Même s’il ne le dit pas publiqueme­nt, l’histoire de la grève des joueurs du CABBA fait partie de l’intox et de la guerre psychologi­que. Pour éviter toute mauvaise surprise sachant que son groupe a déjà entamé le virage des 100 derniers mètres du marathon, le coach ententiste a axé le gros du travail sur le volet psychologi­que. Confrontés aux mêmes problèmes financiers puisqu’ils n’ont pas été payés depuis des mois, les Noir et Blanc qui avaient déclenché un mouvement de grève, la semaine dernière, quelques jours avant la rencontre du PAC, s’en méfient. Soulignons que l’équation de cette partie sera marquée par plusieurs inconnues. A commencer par la forme physique des Amoura, Ghacha, Laouafi, Daghmoum, Guendouzi et Debbari fatigués par le match internatio­nal de jeudi et les effets du voyage Oran-Sétif. Sachant que le poids des éléments précités est important dans l’echiquier sétifien. L’état de santé d’autres cadres et pas des moindres fait grincer des dents. Ménagés, ces derniers temps, Djahnit, Djabou et Berbache ne sont pas au mieux. Contraint de jouer au pompier et de tempérer la colère de ses troupes travaillan­t sans le minimum requis , Kouki est une nouvelle fois obligé de composer avec ces épines.

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