BOUIRA Un problème de foncier qui s’éternise

Douze propriétaires de lots de terrain sis au chef-lieu de Bouira sont dans l’expectative. Ils attendent depuis 1999 la résolution d’un problème d’assiettes foncières par le Centre d’études et de réalisations en urbanisme de Blida (URBAB). «Nous sommes des propriétaires de lots de terrain qui se trouvent sur le même alignement à la cité Cadat. Nous ne pouvons plus procéder à des travaux de reconstruction de nos vieilles bâtisses datant de l’ère coloniale, qu’après l’intégration d’une parcelle de 4 mètres de largeur limitrophe à nos propriétés, et ce, conformément au plan d’aménagement décidé par la direction de l’urbanisme de Bouira. Et ladite parcelle est une propriété de l’URBAB», dira un des propriétaires, et d’ajouter que ledit organisme n’a réagi aux multiples plaintes qu’en 2018 suite à une instruction du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. Par la suite, le groupe des propriétaires a été sommé de payer la totalité de la valeur de chaque parcelle. Chose que certains propriétaires ont fait. Cependant, même après avoir payé la somme exigée, le problème persiste. Aucun acte de vente n’a été délivré. Pis encore, selon des plaignants, même le compte bancaire de l’URBAB s’est avéré bloqué. «J’ai versé une somme avoisinant les 7 millions de dinars et à chaque fois les responsables de l’URBAB trouvent des alibis pour justifier les retards», déplore-t-on. Toutes nos tentatives de joindre les responsables de l’URBAB ont été vaines.