Les chefs du MSP et du RND chez Tebboune
La présidence de la République poursuit les consultations qu’elle a entamées, samedi, avec les formations politiques ainsi que les «indépendants», ayant remporté des sièges aux élections législatives du 12 juin, et ce, en prévision de la constitution du prochain gouvernement.
Hier, c’était au tour des chefs du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, et du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, de se rendre au palais d’El Mouradia pour rencontrer le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune. Si les services de la Présidence ont diffusé, le même jour, des images des deux rencontres, rien n’a filtré jusque-là sur le contenu des discussions. Il y a quelques jours, le MSP avait plaidé, dans un communiqué, pour la constitution d’un «gouvernement d’union nationale», tout en signalant qu’il souhaitait, à cet effet, mener un dialogue avec tous les partis politiques, y compris ceux qui ont boycotté les législatives, a-t-il précisé. Le MSP et le RND étaient arrivés troisième et quatrième aux législatives, avec respectivement 65 et 58 sièges. Samedi, au premier jour des consultations, le président de la République avait reçu le secrétaire général du FLN, Abou El Fadhl Baadji, accompagné de membres du bureau politique, ainsi qu’une délégation de représentants des indépendants, conduite par Abdelwahab Aït Menguellet, élu de Tizi Ouzou.
C’est bien entendu le FLN qui est arrivé en tête à ces élections avec 98 sièges, suivi des indépendants, qui en ont décroché 84.
Lors de l’annonce de l’entame de ces consultations, la Présidence avait indiqué que celles-ci se feront «selon l’ordre des résultats définitifs annoncés par le Conseil constitutionnel». Donc, après le MSP et le RND, c’est le Front El Moustakbal (48 sièges) et le mouvement El Bina (39 sièges) qui seront reçus à la Présidence, probablement aujourd’hui.
A rappeler que le chef du FLN avait déclaré, à sa sortie du palais d’El Mouradia, qu’il ne pouvait pas se prononcer sur le choix qui sera porté par le Président sur le futur Premier ministre (ou chef du gouvernement), néanmoins, son parti «aura le plus grand nombre de ministres».