Des commerçants dans la tourmente
L’Assemblée populaire communale de Béjaïa, à qui nous avons fait confiance, doit assumer ses responsabilités. Ils nous ont promis de nouveaux locaux après avoir démoli ceux des quatrechemins pour réaliser le projet de l’échangeur», fulmine un des commerçants, venus hier pour rencontrer le P/APC au sujet de leur requête de recasement. Cela fait près de 4 ans que les commerçants attendent de bénéficier d’un local commercial en remplacement de ceux qui ont été «rasés» pour la construction des ponts de l’échangeur de quatrechemins. Aujourd’hui, les contestataires éprouvent un sentiment de trahison après que, disent-ils, «les responsables nous ont tourné le dos», car il était convenu que de nouveaux locaux nous soient attribués, mais à ce jour, aucune solution ne pointe à l’horizon. Ces commerçants, qui subvenaient dignement aux besoins de leurs familles, se retrouvent réduits au chômage forcé, certains d’entre eux recourent aux aides des associations pour vivre. L’ancienne Assemblée dirigée par l’ex-maire Hocine Merzougui avait proposé en 2018 des locaux au niveau de la cité dite de l’Edimco, mais cet espace s’avère exigu, ne pouvant contenir qu’une vingtaine de commerces, selon les commerçants. L’option de la zone portuaire, qui a été également proposée pour accueillir les restaurants et les débits de boissons alcoolisées, a reçu un refus catégorique de l’actuel wali, Ahmed Maâbed. Certaines propositions émanant de l’APC ont été déclinées par l’administration, comme l’installation des commerçants à proximité du stade OPOW, où l’on n’exclut pas un projet d’extension.