Sept conventions de partenariat signées
L’université Les Frères Mentouri de Constantine (UFMC) a procédé, lundi dernier, à la signature de conventions avec sept opérateurs socioéconomiques, dans le but de s’intégrer pleinement dans le secteur industriel, comme le prévoit son programme quinquennal lancé depuis deux ans. «Pour les associations à caractère économique, nous avons signé des conventions avec une entreprise spécialisée dans la fabrication du fromage traditionnel à Oum El Bouaghi et avec l’association algérienne de géologie située à Alger», a déclaré Nadia Yekhlef, vice-rectrice chargée des relations extérieures, de la coopération, des manifestations et de l’animation scientifique de l’UFMC. Et de poursuivre : «Nous allons également signer une convention avec le centre de recherches des zones semi-arides de Biskra (CRSTRA). Pour ce qui est du volet industriel, je cite des entreprises très importantes, notamment l’Onalait, ETRAG et Granu Est». La même responsable n’a pas manqué de relever l’intérêt du partenariat conclu aussi avec la chambre d’Agriculture de Constantine, considérée comme un cycle primordial dans la formation universitaire dans le domaine de la science de la nature et de la vie, d’autant qu’elle va faire bénéficier les étudiants de stages pratiques, en leur fournissant des parcelles pour des essais et des travaux expérimentaux, particulièrement pour les grandes cultures à l’instar du Colza. «Il y a un grand projet de Colza qui se développe en Algérie et on veut être branchés dans ce domaine. Ce partenariat nous permettra de répondre à quelques questions d’ordre académique, comme le stress hydrique, la température élevée sur les cultures, l’amélioration des produits, la salinité et la qualité du sol», a souligné Mme Yekhlef. Pour sa part, le président de la chambre d’Agriculture, Mahmoud Belbedjaoui, a soulevé plusieurs contraintes, dont la vulgarisation de la formation des agriculteurs. «Malgré les avancées enregistrées par la wilaya de Constantine dans certaines cultures, notamment les céréales, il est nécessaire aujourd’hui d’augmenter la profitabilité de ces exploitations et d’améliorer la productivité», a-t-il déclaré lors de son intervention, relevant par la même la nécessité de faire impliquer les universitaires dans la recherche de solutions aux problèmes liés à l’impact des changements climatiques sur l’activité agricole. De son côté, le PDG de l’Entreprise des tracteurs agricoles (ETRAG), Abdelaziz Bendjamaâ, a estimé que ces conventions ne sont pas seulement une nouvelle approche pour l’entreprise, mais aussi une sorte de renouvellement du lien qui lie l’entreprise à ses partenaires. «Nous avons au moins une dizaine de conventions signées à Annaba, Alger, Constantine et autres. En plus, nous avons toujours reçu des dizaines d’étudiants pour des stages, sans oublier que 40 à 50% de notre effectif sont des cadres universitaires. Il est temps de compter sur nos compétences», a-t-il conclu.