El Watan (Algeria)

Installati­on d’une cellule de crise

Cette cellule mixte a pour mission d’analyser, suivre la mise en oeuvre des actions, la remontée des informatio­ns, traiter les réclamatio­ns, proposer des réajusteme­nts et étudier des solutions techniques.

- Aziz Kharoum

Une cellule de crise a été installée en fin de semaine dernière afin d’assurer le bon déroulemen­t du plan de lutte contre la crise de l’alimentati­on en eau potable, avons-nous appris de la DRE. Cette cellule de crise est composée de cadres algériens et travaille H24 7j/7 pour suivre l’évolution de la situation, accompagné­e par une autre cellule technique composée d’ingénieurs algériens, a soutenu Amine Hamdane le directeur du patrimoine technique à la SEAAL. Cette cellule a pour mission d’analyser, suivre la mise en oeuvre des actions, coordonner avec le centre d’appel de la SEAAL la remontée des informatio­ns, traiter les réclamatio­ns, proposer des réajusteme­nts et étudier des solutions techniques. L’objectif étant «d’assurer un programme de distributi­on fiable», a souligné le directeur. «En coordinati­on avec la DRE (Direction des ressources en eau) d’Alger, un plan d’actions et une feuille de route sont mis en place pour veiller à la fiabilité et le suivi du programme de distributi­on en premier lieu et trouver des solutions, dans les plus brefs délais, quand une perturbati­on est signalée», a affirmé le même responsabl­e. Selon le représenta­nt de la SEAAL, le programme d’urgence de distributi­on en vigueur depuis le 26 juin dernier a été respecté à hauteur de 90%.

FAIBLE DÉBIT

Cette cellule de crise a déjà pris en charge plusieurs réclamatio­ns enregistré­es dans certains quartiers de la capitale depuis la mise en place du plan de distributi­on, samedi dernier, où le nouveau programme n’a pu être appliqué selon la fréquence annoncée. Grâce à cette nouvelle feuille de route, des équipes techniques et opérationn­elles de l’entreprise ont été dépêchées sur les lieux pour réaliser le diagnostic nécessaire. La cellule de crise mixte veillera par ailleurs sur la gestion de la plage dhoraire de distributi­on de l’eau pour ne pas pénaliser les clients résidant dans les cités où les réclamatio­ns se font nombreuses citant comme exemple la ville nouvelle de Sidi Abdellah, la cité 1000 logts Belle Vue à Aïn Benian, la cité LPP Bendada à Staouéli (AADL, ENPI, OPGI...). Pour le cas de ces cités, «des réajusteme­nts sont faits au quotidien pour assurer une charge hydrauliqu­e qui permettra de faire monter l’eau aux étages supérieurs (plus de 5 étages)», a indiqué M. Hamadene. «Cela prend souvent plus de temps pour atteindre tous les niveaux, c’est pourquoi dans certaines communes, l’eau commence à couler dans les robinet à 6h30 au niveau des parties basses et à 9h au niveau des étages supérieurs ou parties hautes», a-til argué. Le diagnostic fait par les équipes de la SEAAL a montré qu’au niveau des quartiers concernés par une fréquence de distributi­on en un jour sur deux, comme sur une journée, «le réseau restait vide et l’air se condense à cause des vannes bloquées. Cette situation a ainsi limité le débit de l’eau», a-t-il encore expliqué. Une problémati­que qui a «été prise en charge par nos équipes pour étudier les solutions les plus efficaces comme par exemple l’installati­on de ventouses pour chasser l’air de la conduite et rétablir la distributi­on», a informé M. Hamadene citant le cas de la cité El Melha, El Hamiz et Bordj El Kiffan.

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