34 plages autorisées à la baignade
Si l’arrêté signé par le wali insiste sur le port obligatoire du masque et le respect de la distanciation, reste à savoir si les autorités ont les moyens de le faire appliquer.
Bien que l’accès aux plages soit déjà effectif depuis plusieurs semaines, l’ouverture officielle de la saison estivale s’est faite ce 1er juillet après la prise par le wali de l’arrêté 1218 du 30 juin 2021 qui détermine aussi les plages surveillées et rappelle le respect des mesures de prévention contre la propagation de la Covid-19 pour l’accès au rivage de baignade. Ainsi, l’article 3 dudit arrêté stipule que le port du masque de protection est obligatoire ainsi que la distanciation d’au moins 1,5 m. Afin de détecter d’éventuels cas potentiellement contaminés à la Covid-19, le même article indique la prise de la température des estivants accédant aux plages. Sur les 9 communes disposant de plages, sauf la commune d’El Milia qui ne dispose d’aucun rivage autorisé à la baignade, celles d’Oued Z’hor et Beni Fergane ayant été interdites pour cause d’absence d’aménagement. Toujours est-il que dans la réalité, ces plages reçoivent chaque année des milliers d’estivants.
Les communes de Jijel, Ziama Mansouria et El Aouana sont celles qui disposent le plus de plages autorisées à la baignade. La première compte de la plage rouge, Kotama, Ouled Bounar, Criques, Ras El Afia, Aouaka et Tchlalwa, la deuxième dispose d’El Oueldja, Mersidi,
Melmech, Plage rouge, Dar El Oued, Taza et El Ancer et enfin pour la troisième on retrouve El Aouana, Rocher Noir, Merigha, Aftis, Bordj Blida et Kissir. Pour les autres communes, les plages autorisées à la baignade sont à Oued Adjoul, Beni Belaïd Est, ouest et Tassakch, pour Sidi Abdelaziz, le Rocher aux moules, Timdiouane et celle de Sidi Abdelaziz, à El Kennar on compte celles d’El Kennar, M’zaïr et Bounnasr, pour Émir Abdelkader les rivages de Tassoust, Settara, Djenana et El Bordj et enfin Taher avec celle de Bazoul. Pour les rivages sablonneux ou rocheux où la baignade est interdite, ils sont au total une vingtaine. Dans la commune de Jijel, ce sont ceux de Bouhanch, Akellal, Ezzouaï et Rabta, à El Aouana, ceux de Bourchaïd, Arbid et Port Maria quant à Ziama Mansouria, on relève Azirou, Boublatene et Lassiour. Oued Adjoul compte celles de la Crique et du lac Beni Belaid, à Sidi Abdelaziz celles d’El Djenah et Sanouber 1 et 2, et enfin pour Taher, Azaroud et El Achaouat.
À Jijel, faut-il le rappeler, l’afflux a déjà débuté avec la fin de l’examen du baccalauréat et d’aucuns espèrent que l’épisode de l’automne 2020 ne se répétera pas cette année en matière de contamination par la Covid-19.