El Watan (Algeria)

Le retour pas du tout «râpé» de Nabil Ayouch

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La Croisette en prendra plein les oreilles : le Festival de Cannes joue cette année une partition très musicale, qui met à l’honneur des légendes du rock et du rap. Revue de détail de ces films qui donneront le tempo de cette édition. Les années 1970 n’ont pas dit leur dernier mot. Le Velvet Undeground est au coeur d’un documentai­re signé Todd Haynes, auteur de Velvet Goldmine, inspiré de David Bowie, et I’m not There, sur Bob Dylan. Le film promet de mélanger interviews et images exclusives de l’époque pour éclairer le parcours de la formation new-yorkaise culte, dont le rock expériment­al a connu un succès public tardif, qui comptait notamment Lou Reed dans ses rangs. En compétitio­n, Haut et fort, du Marocain Nabil Ayouch, qui avait marqué pour ses débuts avec Much Loved, suit groupe d’adolescent­s épris de culture hip-hop. Des jeunes qui ont «tant de choses à raconter mais pas les outils pour le faire», a-t-il détaillé dans un entretien à l’AFP. Confondate­ur du groupe phare du rap français NTM avec Kool Shen, JoeyStarr pourrait se montrer sur la Croisette pour Cette musique ne joue pour personne, de Samuel Benchetrit, où il côtoie une autre musicienne passée au cinéma : Vanessa Paradis. Il pourrait aussi passer une tête à la projection, en séance de minuit, d’un biopic sur les débuts de la formation légendaire du rap français, Suprêmes. L’occasion pour le vétéran Joey Starr de venir interpréte­r SeineSaint-Denis Style sous les ors du Palais des Festivals.

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