Le nouveau ministre présente sa feuille de route
● Nommé ministre de la Justice et garde des Sceaux, Abderrachid Tebbi a présenté, jeudi dernier, sa «feuille de route» qui, selon lui, sera appliquée afin, dit-il, Il s’agit de l’élaboration de nouveaux textes de loi, qui découlent de la nouvelle Constitu
Ldes conditions propices». «la restitution des avoirs issus des crimes de corruption»,
e tout nouveau ministre de la Justice et garde des Sceaux, Abderrachid Tebbi, ex-président de la Cour suprême, a rendu hommage à son prédécesseur, Belkacem Zeghmati,, «pour les efforts qu’il a consentis, en dépit de la conjoncture exceptionnelle ayant marqué le pays pendant deux années difficiles, notamment dans les volets politique, économique et sanitaire». Lors de la cérémonie de passation de pouvoirs avec son prédécesseur, jeudi dernier, au siège du ministère de la Justice, à Alger, en présence de nombreux cadres du secteur, il a affirmé que la mission qui lui a été confiée est «une lourde responsabilité», en notant que «la promotion du secteur exige un travail dévoué et loyal en vue de réaliser les aspirations du citoyen en cette étape cruciale et décisive que traverse le pays». Il s’est déclaré «conscient des défis à relever dans le secteur qui exige du corps de la justice, l’unification des rangs et davantage d’efforts pour répondre aux aspirations des citoyens à une justice indépendante et neutre, une justice qui garantit les droits et protège les libertés». Dans ce cadre, le nouveau
«dans un climat de calme et de sérénité»
garde des Sceaux annonce sa «feuille de route», axée, selon lui, sur «un des principaux axes du programme du président», et «une de ses priorités consacrées par la Constitution pour l’édification d’une nouvelle Algérie en allant de l’avant à un rythme accéléré à travers le dialogue, la consultation et la participation de tout un chacun». Une feuille de route, précise-t-il, qui sera «mise en place en oeuvrant dans un climat de calme et de sérénité afin de permettre à chaque fonctionnaire du secteur de travailler dans des conditions propices» et qui sera axée sur l’élaboration de nouveaux textes qui découlent de la Constitution, notamment en ce qui concerne le statut de la magistrature, la loi organique fixant la composition et le fonctionnement du CSM (Conseil supérieur de la magistrature), les lois organiques relatives au fonctionnement de la Cour suprême et ses compétences ainsi qu’une déontologie de la profession qui «permet de mettre en place les normes déontologiques à respecter pour éviter les soupçons qui pourraient porter atteinte à la dignité et la réputation de la magistrature». Le
«de permettre de travailler dans
deuxième axe de la feuille de route du nouveau ministre de la Justice est consacré à «la restitution d’avoirs issus des crimes de corruption», présentée comme un «défi à relever à travers le recours à toutes les voies possibles pour le recouvrement des deniers publics détournés par le passé dans le cadre d’un effort national visant à récupérer les richesses de la nation, comme l’a promis le président de la République». Né le 31 décembre 1960 à M’sila, père de six enfants, Tebbi a occupé plusieurs postes au niveau de la justice, mais aussi de nombreuses fonctions dont celle de directeur de cabinet auprès du chef du gouvernement, en 2000, directeur de cabinet du ministre des Moudjahidine, entre 2001 et 2002, directeur de cabinet du président de l’APN, entre 2002 et 2003, et secrétaire général de celle-ci, entre 2003 et 2004, son directeur général de la législation, entre 2005 et 2007 et son directeur des relations extérieures de 2007 à 2016. Il a été nommé avocat général près la Cour suprême, en 2016 et 1er président de cette haute institution en 2019.