Les irrégularités des AG dénoncées
La contagion des irrégularités n’a pas épargné la Fédération algérienne des sports universitaires (FASU). Des membres de l’assemblée, dont un candidat à la présidence, dénoncent les dépassements et le piétinement de la réglementation. «Le renouvellement des instances dirigeantes de la FASU a été entâché par de nombreuses irrégularités. L’assemblée générale ordinaire du 27/03/2021 n’a pas connu un déroulement normal. Lors de ce conclave, des ligues, dont l’existence n’a pas dépassé une année, ont été illégalement autorisées à prendre part au conclave. Il en est de même pour les ligues constituées sans clubs universitaires», souligne en préambule Mokhtar Hefaya, ancien président et candidat au Bureau fédéral. Et d’enchaîner non sans fulminer : «Le Président de la Fédération et deux membres de son bureau ont failli à la déclaration sur l’honneur qu’ils ont signée avant les élections du mandat olympique 2016-2020 en cumulant les postes d’élus et de responsables d’établissements administratifs. La participation des ligues de Souk Ahras et d’Oum El Bouaghi ainsi que d’autres ligues constituées dans l’illégalité (absence des 6 clubs) à l’assemblée générale élective du 8 avril 2021, est contraire à la réglementation. Les recours dénonçant toutes ces dérives demeurent lettres mortes. Sollicitée, la commission de recours de la fédération, le directeur général des sports - président de la commission nationale de recours n’ont pas donné suite à nos réclamations pourtant fondées. Les rappels du 11 et 14 avril dernier buttent sur une fin de non-recevoir ne disant pas son nom». Preuves à l’appui et en conclusion, Mokhtar Hefaya, pas disposé à lâcher prise d’autant qu’il n’écarte pas l’idée d’aller au TAS d’Alger et de Lausanne, enfonce le clou : «Faisant fi du bon sens et des textes régissant le fonctionnement et les échéances électorales des fédérations sportives, des membres de certaines ligues objet du présent recours siègent paradoxalement à la commission des recours. On ne peut être à la fois juge et partie. Devant le mutisme des instances concernées, nous faisons en ultime recours appel au ministre de la Jeunesse et des Sports pour qu’il mette un terme à ces dépassements et qu’il nous rétablisse dans nos droits».