DÉGRADATION INTÉGRALE DES TROTTOIRS
L’état des trottoirs dans la commune de Belouizdad est déplorable, particulièrement à la rue Rouchai Boualem, où la dégradation a atteint un point incommensurable. Des excavations et des trous béants ponctuent toutes les surfaces des accotements, si bien que les passants trouvent d’énormes difficultés à se déplacer. Cette situation démontre le peu d’intérêt qu’accordent les élus locaux au cadre de vie des administrés et à leur bien-être. «Cela fait des années que nous réclamons des responsables de l’APC une prise en charge de ce problème, cependant rien n’a été fait», font savoir des habitants du quartier avant d’ajouter : «Les trottoirs n’étaient pas dans cet état. Les multiples interventions de la Sonelgaz et de la Seaal ont provoqué cette dégradation. Les agents de ces deux sociétés interviennent sur les trottoirs. Après la fin des travaux, ils laissent les lieux dans un état lamentable. Ils ne prennent même pas la peine d’égaliser les surface». Signalons que cette rue est un axe important car elle fait jonction entre différentes venelles secondaires. «En dépit de sa situation qui n’est pas loin des différentes administrations, en plus d’abriter un bureau de poste et des agences bancaires, les autorités locales tardent à prendre en charge les travaux de réfection des trottoirs», indiquent les résidents, qui lancent un appel aux responsables de l’APC afin qu’ils prennent en charge les travaux de revêtement. Notons que cette situation de déliquescence générale prévaut par ailleurs aussi à la rue Hassiba Ben Bouali. Les trottoirs dans cette fraction de la ville sont de temps en temps grossièrement rapiécés, ce qui au final donne une image amochée de l’espace urbain. «C’est une situation inadmissible, car nous sommes au coeur de la capitale. Il faut impérativement que ce volet de la gestion de la commune soit pris en considération. Si les responsables locaux sont incapables de gérer un aspect aussi élémentaire que celui de l’entretien des trottoirs, que dire alors des autres domaines plus compliqués», confie un habitant de la rue Hassiba Ben Bouali.