Le limogeage de la directrice dénoncé
Vers la fin du mois de Ramadhan, Samah Sahraoui, directrice du Centre de l’enfance assistée de Biskra situé à Haï Beni Morah, a reçu une notification de fin de mission professionnelle émanant du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine dont elle dépend sous la tutelle directe de la DAS, a-t-on appris. Cette décision «soudaine et inattendue» de limoger cette cadre, psychologue de formation qui a redoré le blason terni de cette institution de l’État s’occupant des enfants sans familles, n’a pas laissé indifférents les travailleurs, sa famille et ses connaissances qui ont inondé les réseaux sociaux de commentaires dénonçant cette mise à l’écart «d’une femme compétente, probe et dévouée à son travail et aux enfants dans le besoin», selon les dires de ses supporters qui s’étonnant : «Chez nous les bons travailleurs sont toujours objets d’opprobre et de mesquineries et de jalousies et qu’enfin, les gens mal intentionnés arrivent à leurs buts en les poussant vers la porte de sortie sans raison valable». Les défenseurs de la directrice limogée «injustement», selon eux, souhaitent une intervention du wali de Biskra afin de rétablir cette cadre dans ses fonctions. «D’après ce que nous savons, cette directrice n’a commis aucune faute professionnelle, ni acte criminel ou répréhensible dans sa façon de gérer et d’oeuvrer pour le bien de ses pensionnaires. C’est une énième injustice contre une bonne cadre de l’État», ont-ils conclu.