Réponse de M. Kali
M. Belmahi possède effectivement un livret foncier dont l’existence n’a jamais été tue dans mes écrits. Cela n’enlève en rien à la légitimité de se poser la question de savoir comment il a pu devenir propriétaire d’une ancienne ferme coloniale transformée en domaine autogéré à l’indépendance et devenue EAC avec titres de concession délivrés à ses ouvriers agricoles qui exploitent jusqu’à aujourd’hui ce domaine. Par ailleurs, comment expliquer que le directeur des Domaines a déposé une demande d’annulation dudit livret, une demande rejetée pour des raisons demeurées obscures pour tout un chacun ? Comment se fait-il que M. Belmahi a pu, à la fin d’un bail conclu avec la Direction des forêts pour un droit d’usage, a pu leur présenter un livret foncier de la zone louée ? Quant au fait qu’il ait eu gain auprès de la justice, les héritiers Benhacine, spoliés eux aussi de leur propriété ainsi que les attributaires de l’EAC, attendent toujours que la justice se prononce sur leurs plaintes déposées en 2019. C’est en répondant à ces questions que M. Belmahi aurait pu véritablement me confondre de tenter de jeter le doute sur mes intentions.