Prochaine reprise des travaux
Après la suspension temporaire du chantier du projet des 66 logements promotionnels de la résidence Cirta, le directeur de l’Agence foncière de Constantine, Noureddine Filali, annonce la reprise des travaux très prochainement. Un projet qui a duré plus de 14 ans. Notre interlocuteur n’a pas nié les conséquences de ce retard, estimant que sa décision de suspendre les travaux momentanément est une mesure administrative réfléchie et logique. «Il faut noter que nous sommes en plein changement du statut du groupement entre l’Entreprise nationale de la promotion immobilière (ENPI) et l’Agence foncière. Un statut dans lequel les signataires sont nominatifs. Donc, je ne peux pas signer des documents pour l’entreprise chargée de la réalisation, si je la laisse continuer à travailler sur le chantier. Comme je ne peux pas la bloquer en refusant de signer des documents», a-t-il expliqué. Et de poursuivre qu’une réunion sera tenue prochainement avec l’ENPI pour l’établissement du PV de changement des signataires. Le même responsable n’a pas manqué de préciser que la gestion menée auparavant était irréfléchie et aléatoire, dont la responsabilité n’incombe pas uniquement à l’Agence foncière. Concernant toujours la réalisation de certaines parties du projet, M. Filali avoue que les acquéreurs ont demandé des travaux supplémentaires non inclus dans le plan initial, dont un mur de soutènement et un nouveau parking. «Ils doivent savoir que je représente un EPIC, dont le rôle de l’administration est de gérer et préserver l’argent public. La direction n’est pas contre ces travaux, mais pas au détriment de ses capacités financières, d’autant plus que ce projet est promotionnel et n’est pas social. Car, je rappelle que le projet en lui-même est sous-estimé, en plus les travaux demandés nécessitent beaucoup d’argent pour l’agence», a-t-il souligné. Pour ce qui est du retard considérable enregistré, le directeur de l’agence a cité plusieurs contraintes, dont la majorité est liée à la gestion du projet. En premier lieu, il a cité la dissolution de l’ex-EPLF, ancien partenaire de l’Agence foncière dans ce projet. Cette dissolution a causé la suspension des travaux. En plus, ajoute-t-il, le conseil d’administration (CA) doit être renouvelé tous les cinq ans. Chose qui n’a pas été faite. Pour conclure, le directeur de l’Agence foncière a affirmé qu’il a reçu à maintes reprises les acquéreurs pour leur expliquer la situation et les contraintes qui se présentent.