PORTES OUVERTES SUR LES MÉTIERS DU CINÉMA
L’ASSOCIATION LUMIÈRE CÉLÈBRE LA JOURNÉE DE L’ENFANT
Des portes ouvertes aux enfants sur les métiers du cinéma ont été organisées en fin de semaine à Alger par l’Association Lumière, à l’occasion de la Journée de l’enfance, célébrée le 1er juin de chaque année. Accueillie au siège de l’association Lumière, présidée par le cinéaste Amar Rabia, la Journée de l’enfance a été célébrée avec un programme de divertissement varié alliant le chant en choeur, à un spectacle clownesque, ainsi qu’à la projection d’un film pour enfants, en plus d’une exposition de photographies en présence d’une soixantaine d’enfants accompagnés de leurs parents et enseignants. Agés de 6 à 10 ans, trois petites filles et autant de garçons, formant la chorale Imtiyaz de la maison de jeunes Hassen El Hassani de Bouzaréah, ont ouvert la cérémonie avec leur professeur Meriem Djouadi, qui a interprété avec une voix suave, la pièce Damet El Djazair (L’Algérie vivra). Itcha et Mitcha, deux clownesses, rendues par Narimen Haouas et la petite Acil Bouziane, ont ensuite pris le relais au plaisir des enfants invités. La projection du long métrage Titi de Khaled Barkat a constitué le moment le plus attendu de la cérémonie, relatant huit ans de la vie du petit Toufik surnommé Titi, joué par Adem Messili, qui échappe à la surveillance de ses parents, incarnés par Malika Belbey et Mustapha Laribi, et disparaît après avoir été attiré par un chiot. Titi atterrit dans une famille cupide, dont le père, campé par le regretté Aziz Degga (1945-2019), l’exploite sans tenir compte de sa condition d’enfant, dans le besoin d’être protégé. Pour échapper à son sort, le jeune garçon décide alors de fuir avec son chien... Avec Titi, Khaled Barkat avait fait son entrée dans le monde du cinéma en tant que scénariste et réalisateur, après une première expérience comme acteur dans La Citadelle (1988) de Mohamed Chouikh et une carrière de chanteur et musicien dans les années 1980. Durant toute la cérémonie, les enfants et leurs accompagnateurs ont pu suivre des explications sur l’histoire du cinéma algérien depuis les années 1940, restituée à travers les étalages et les rayons de «58 ans de cinéma», une exposition prolifique de plus de 200 photos, affiches et portraits de cinéastes, comédiens, actrices et techniciens.