«Le changement passe par les urnes»
le jour le 30 août 1972. Après des études de droit à l’université de Constantine, elle a travaillé un temps comme juriste à la daïra de Tamalous et aujourd’hui, elle est avocate agréée auprès de la Cour suprême et du Conseil d’Etat. Avant de se lancer en politique, cette maman de quatre enfants s’est forgée dans l’action associative à travers notamment l’association «Basma» (Sourire) pour la protection de l’enfance dont elle a été présidente durant trois ans. Sur les raisons qui l’ont poussée à se présenter, Me Zaïer explique : «Ce qui m’a poussée à m’engager dans ces élections, c’est la situation difficile que traverse notre pays sur les plans économique, politique et social. Cela impose à tout citoyen attaché à sa patrie d’oeuvrer pour trouver les solutions à même d’aider notre chère Algérie à aller de l’avant sur le chemin du développement». S’agissant du contexte tendu dans lequel interviennent ces élections, notamment avec le rejet du scrutin par le hirak, Hayet Zaïer considère que «c’est un point de vue minoritaire et ne reflète pas la position du peuple algérien qui aspire à trouver des solutions politiques et économiques qui lui permettront d’améliorer son niveau de vie, de résorber le chômage, de prendre en charge ses préoccupations en matière de santé et d’éducation…». «Les élections accordent le droit à tout citoyen qui aspire au changement de s’exprimer en allant aux urnes et son choix est garanti constitutionnellement», plaide l’avocate.