Le silence inquiétant de la FAF
■ Alors que la violence dans les stades fait rage dans les deux paliers qui servent d’antichambre de l’élite, la Fédération et ses deux démembrements observent un silence inquiétant sur ce qui se passe à chaque journée de championnat.
Alors que la violence dans les stades fait rage dans les deux paliers qui servent d’antichambre de l’élite, à savoir la Ligue 2 amateur et l’Inter-régions, la Fédération et ses deux démembrements, les deux Ligues qui sont sur le point de boucler leur saison, observent un silence inquiétant sur ce qui se passe à chaque journée de championnat. Faute de réaction vigoureuse de la part de la fédération contre le phénomène de la violence, qui a repris de plus belle durant la phase retour, des individus sans scrupules couverts par la complicité et la lâcheté de quelques officiels jouissant d’une impunité totale ont laissé pourrir la situation qu’ils couvrent par leur silence complice qui confine au crime contre le
fait obligation à tous les acteurs du football, y compris la fédération, à l’observer en tout temps et en toute circonstance. C’est loin d’être le cas, présentement, dans le football algérien. Une fédération et des ligues, qui se respectent, diligentent des enquêtes sur le champ et prennent des mesures appropriées à la hauteur de la gravité des événements. Sans une réelle prise de conscience des vrais acteurs du football, la situation restera en l’état et empirera peut-être. Leur silence est une prime à la violence. Des résultats, pour l’accession et la relégation, ont été faussés par les actes de violence signalés un peu partout sur les terrains et stades d’Algérie. Y aura-t-il ouverture d’enquêtes ? Ce n’est pas évident.