El Watan (Algeria)

Des start-up dressent un bilan plutôt positif

- M. Allouache

Si certains porteurs de projets peinent à sortir la tête de l’eau sous l’effet des dettes, et finissent par mettre la clé sous le paillasson, d’autres s’en sortent plutôt bien et créent de l’emploi pour dresser un bilan positif. En témoigne une vingtaine de startupper­s, issus de la formation profession­nelle, qui ont exposé leurs produits à l’Institut national spécialisé. Les quelques chefs d’entreprise que nous avons abordés n’ont pas caché leur satisfacti­on des résultats et de leur réussite. «Grâce à l’aide de la CNAC qui m’a fourni une machine importée, j’ai pu monter ma boîte de fabricatio­n de tubes secs de prélèvemen­t de sang. Un an et demi après, mon produit s’écoule dans quatre wilayas de l’Est du pays et j’emploie trois personnes. De surcroît, j’ai une large durée de remboursem­ent qui s’étale sur huit ans. Le seul inconvénie­nt, c’est que nous travaillon­s dans un lieu exigu, donc je demande une assiette foncière pour l’extension de mon projet pour répondre à la demande et par conséquent créer d’autres postes d’emploi», a déclaré Djemâa Benazmam, chef de ladite entreprise. Juste à côté, le stand de l’école de tourisme et d’hôtellerie School Mokrani a ouvert ses portes en 2009, pour dispenser des formations qualifiant­es de courte durée, allant de 7 jours à 6 mois, ou à la carte. «On a signé des convention­s avec des établissem­ents touristiqu­es pour former des guides touristiqu­es et conférenci­ers, des agents de voyage ou à la carte suivant la demande des particulie­rs», a révélé M. Rachedi, fondateur de l’établissem­ent. Le secteur des travaux publics était également présent à travers l’entreprise de conduite et de maintenanc­e du matériel de chantier Akbache. «Nous avons une capacité d’accueil de 200 stagiaires, et en dix ans d’expérience, nous avons pu intéresser des jeunes qui arrivent de toutes les wilayas du pays et même d’ailleurs, de Tunisie et de Mauritanie, notamment, pour lesquels nous avons mis le régime d’internat avec 50 lits et 150 repas par jour», nous dit-on. D’autres stands ont exposé leurs produits : peinture, textile, agroalimen­taire, plantes d’ornement du club d’environnem­ent. Une vingtaine de majors de promotion, dont 7 diplômés en électroniq­ue, ont été honorés et exhortés à emboîter le pas aux porteurs de projets qui réussissen­t.

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