Les boutefeux ont perdu la voix
Dans les prochains jours, la Fédération annoncera la finalisation des nouveaux statuts avec le feu vert du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et de la FIFA
Les boutefeux qui, pendant une année, n’ont eu de cesse de faire peur aux Algériens en brandissant le spectre de la suspension de la FAF par la FIFA, se sont subrepticement éclipsés de la scène médiatique sans donner de raison. Surtout éclairer l’opinion sportive sur le devenir du mauvais feuilleton qu’ils ont alimenté par le mensonge et la mauvaise foi. Après avoir pollué le climat et l’ambiance par l’invective, la menace, le chantage et les fakenews, des spécialistes en la matière, ils ont subitement disparu des radars sans laisser d’adresse. Avec l’élection de Charaf Eddine Amara à la tête de la fédération, les félicitations que lui ont adressées les instances du football continental (CAF) et international (FIFA) et l’accélération de la révision des statuts avec la collaboration de l’instance faîtière, les ennuis à venir annoncés sur tous les toits par les tartuffes de service se sont miraculeusement évanouis dans la nature. Dans les prochains jours, la fédération annoncera la finalisation des nouveaux statuts avec le feu vert du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et de la FIFA. Les partisans du chaos, du déluge après moi, les spécialistes de la mangeoire finiront leur course dans la poubelle de l’histoire du football algérien. La FAF ne sera pas suspendue, le comité de normalisation ne verra pas le jour, au grand dam des boutefeux qui avaient l’espoir de faire céder l’Etat algérien au chantage qu’ils ont planifié avec la complicité de la FIFA et d’autres parties algériennes qui ont encouragé l’ingérence de la FIFA dans le seul but de maintenir le statuquo et les intérêts sordides de ceux qui trouvaient leur compte dans cette situation. L’équipe nationale ne sera pas inquiétée contrairement aux menaces à peine voilées proférées par un conglomérat d’opportunistes encouragés par les maitres des lieux. Ce qui est désolant, c’est de constater que les hommes chargés de cette sale besogne sont toujours là, dans tous les rouages de la fédération. Le salut viendra par une rupture radicale avec ces hommes et les pratiques qui ont pris en otage le football. Les résidus du passé si proche ne partiront pas d’euxmêmes. Leur maintien dans les sphères du football, à quelque niveau que ce soit, représente un danger mortel pour le football. Les demi-mesures ne résoudront rien. Au contraire, elles approfondiront la fracture. La maison du football et ses parties communes attendent du président qu’il prenne des décisions maintenant. Le temps est compté.