LES HABITANTS RÉCLAMENT UN AUTRE TERRAIN
L’association culturelle Taddart n’Ain Skhoune sollicite les services de l’APC afin d’intervenir pour l’affectation d’une nouvelle assiette foncière pour le projet de construction d’une école primaire au profit de leur village. Pour cause, le terrain retenu, plutôt «accordé par le promoteur, d’une superficie de 900 m2, ne suffira pas pour la construction de l’ensemble des équipements et blocs de l’établissement en plus du fait qu’il est escarpé», dit le président de l’association Bouchara Yacine. Ce qui est davantage inconcevable pour les membres de l’association «c’est le surcoût que ce programme générera et pour lequel une enveloppe de 70 millions de dinars seulement a été débloquée». Or, précise-t-il, «un budget prévisionnel est arrêté à 300 millions de dinars, et vu la nature du terrain, un complément de budget de l’ordre de 230 millions est nécessaire pour la préparation du sol et la construction de l’école». C’est dire, selon le président de l’association, «que le projet ne verra pas le jour de sitôt puisque qu’il va falloir à chaque fois voter une rallonge budgétaire au profit de ce projet qui est bien parti, de ce fait, pour s’éterniser». Par contre, affirment les membres de l’association, il serait «plus judicieux d’affecter un autre terrain de 62 000 m2, situé au lieudit Sidi Ali El Hadher où la somme de 30 milliards de centimes doit suffire amplement pour couvrir le volume des travaux, notamment, la réalisation d’une école avec une croissance proportionnelle par rapport au nombre d’élèves et d’habitants de cette zone». La procédure de déplacement de ce projet vers le nouveau site indiqué plus haut ne devrait pas poser de problème, selon les membres de l’association, puisque aucun projet, disent-ils, n’est prévu sur cette parcelle qui vient d’être délimitée par les services de la Conservation foncière. N. D.