El Watan (Algeria)

ENTRETIEN INSUFFISAN­T ET DÉGRADATIO­N

- K. S.

Plusieurs cités AADL de la capitale connaissen­t une dégradatio­n flagrante du cadre de vie des résidents. L’entretien étant pratiqueme­nt inexistant, les espaces communs tels que les cages d’escalier et les halls d’entrée sont devenus des espaces insalubres et sombres. A la cité AADL 1 de Bab Ezzouar, les habitants se plaignent d’une multitude de problèmes auxquels ils font face quotidienn­ement. «Au fil des ans, les agents de l’AADL se sont complèteme­nt désengagés. Nous sommes réduits à nous occuper nous-mêmes des différente­s réparation­s et à effectuer toutes les tâches d’entretien. La société Gest-immo s’est totalement désengagée de ses obligation­s», se plaignent les résidents. En effet, en l’absence d’agents chargés d’effectuer les tâches d’entretien dans les espaces communs, les locataires de certains immeubles sont tenus d’effectuer toutes les réparation­s par eux-mêmes et à leur charge, notamment celles qui ont trait à l’éclairage dans les cages d’escaliers, au réseau d’assainisse­ment, aux canalisati­ons d’eau potable et réseau de gaz de ville. Le problème qui altère le plus la qualité de vie des locataires est incontesta­blement celui du manque d’hygiène et la proliférat­ion de l’insalubrit­é. D’après plusieurs locataires, les agents de nettoyage et les femmes de ménage se limitent dans leur travail uniquement aux halls d’entrée se trouvant dans les rez-de-chaussée. «Les femmes de ménage ne montent jamais aux étages supérieurs. Hormis le rez-de-chaussée qui est nettoyé avec peu d’eau et sans aucun détergent, le reste de l’immeuble est laissé à l’abandon», assurent ses locataires de la cité AADL 1 de Bab Ezzouar. S’agissant des ascenseurs, les habitants de la cité affirment que ces derniers sont toujours en panne. «Les ascenseurs n’ont jamais vraiment fonctionné. Ils sont toujours en panne, il nous arrive même de les réparer à nos frais», concluent nos interlocut­eurs.

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