«D’où l’on écrit»
Après «Les années 90 dans la littérature algérienne», «L’autofiction», et une publication spéciale consacrée à Mohammed Dib, le nouveau numéro de la revue de critique littéraire Fassl, parue aux éditions Motifs, aborde la question de positionnement des éc
Atravers cette formule, ce sont les choix de narration des écrivains que nous interrogeons, il est aussi beaucoup question de littérature d’exil ou de voyage. Tout cela par des lectures critiques, celle des , de Driss Chraibi en français, réalisée par Mehdi Houcinat, et celle de La soif d’Assia Djebar en arabe, réalisée par Rahil Bali. Mais aussi par des entretiens, avec Souad Labbize (entretien réalisé par Hajar Bali), Abdelkader Djemaï et Marie Cosnay (entretiens réalisés par Sara Kharfi). Ce numéro compte aussi beaucoup de textes inédits : le récit du séjour de Amira-Gehanne Khalfallah à Détroit, intitulé Nous sommes tous des enfants de Motown en français et ceux de Abdelaziz Baraka Sakin (Soudan), et Mohamed EL Hadj (Égypte), en arabe. Sans oublier la traduction du français vers l’arabe du premier chapitre de Miroir d’un fou de Hassan Zehar, signée Salah Badis. A l’avenir, Fassl continuera d’offrir de l’espace aux entretiens et critiques, tout autant qu’aux textes de création, dans le même souci de faire parler de nos littératures. L’équipe contributrice à ce son nouveau numéro compte Sara Kharfi, Hajar Bali, Mehdi Houcinat, Rahil Bali, Amira Géhanne Khalfallah, Salah Badis, Abdelaziz Baraka Sakin, Mohamed El Hadj… Motifs est une jeune maison d’édition fondée par Maya Ouabadi à Alger. En novembre 2018, paraît le premier projet des éditions : Fassl, une revue de critique littéraire bilingue (français-arabe), qui propose des critiques de fond, des entretiens et portraits d’auteurs algériens et étrangers, ainsi que des textes inédits. Le projet est né du désir de faire connaître la littérature algérienne, maghrébine et africaine plus généralement. En plus de la revue, les éditions travaillent avec des artistes visuels, tels que Hichem Merouche, Alexandra Roussopoulos et Sofiane Zouggar, à la réalisation d’ouvrages et d’objets, tous fabriqués manuellement. «Sur le fond et la forme» pourrait être la devise de la maison, dont le nom renvoie d’abord au sens, aux motifs qui poussent à agir, mais aussi à l’esthétique, aux motifs qui ornent et décorent. Dans nos publications nous tentons d’allier les deux aspects en proposant des contenus (revue de critique littéraire, reportages, carnets) qui par la spécificité de leur format ou de leur ton ne trouvaient pas forcément leur place dans le paysage littéraire et journalistique algérien, notre objectif est de donner à ces projets qui nous semblent importants l’espace et les moyens d’être diffusés en optant pour une fabrication manuelle et des tirages modestes. Le nouveau numéro de Fassl est disponible à : Librairie L’Arbre à dires Librairie Du Tiers-Monde Librairie Alamat Librairie 88 Didouche Mourad Librairie Kalimat