Ramdane Ziri privé de visa français
Le frère de l’étudiante algérienne victime d’une fusillade, en avril dernier en France, a été privé de visa qui lui permettrait de se rendre au chevet de sa soeur. «Juste après l’incident, j’ai fait, après moult tracasseries administratives, une demande de visa pour me rendre au chevet de ma soeur qui vit seule. A ma surprise, les autorités françaises m’ont refusé le visa, qu’elles ont en revanche accordé à ma mère. Mais elle ne peut pas voyager seule en raison de sa maladie», raconte Ramdane Ziri. Et d’ajouter : «Ma famille est vraiment dans le désarroi. Ma soeur se trouve sans assistance à l’étranger et nous ne pouvons rien faire». Ramdane Ziri affirme avoir présenté un dossier complet, accompagné de justificatifs médicaux prouvant que son voyage est nécessaire. «Ma soeur ne se souvient de rien. Elle est même paralysée. Actuellement, elle se trouve dans un centre de rééducation où son séjour risque de durer trop longtemps», précise-t-il. Selon Aiyed Jugurtha, représentant de l’association ADDRA en France, la victime «souffre de lourdes séquelles physiques, cérébrales et psychologiques». «La victime est seule à Paris. Sa situation nécessite la présence indispensable des membres de sa famille», précise-t-il.