El Watan (Algeria)

LE BAC SOUS HAUTE SURVEILLAN­CE

● Le nombre de candidats à passer cet examen, prévu du 20 au 24 juin, est de 731 723, dont 459 545 candidats scolarisés (180 833 garçons et 278 712 filles) et 272 178 candidats libres (140 099 garçons et 132 079 filles).

- H. L.

▪ Le nombre de candidats à passer cet examen, prévu du 20 au 24 juin, est de 731 723, dont 459 545 candidats scolarisés (180 833 garçons et 278 712 filles) et 272 178 candidats libres (140 099 garçons et 132 079 filles).

Les épreuves du baccalauré­at (bac) débutent aujourd’hui sur fond de crise sanitaire. Plus de 731 000 candidats franchiron­t les portes des 2528 centres d’examen et tenteront de décrocher le fameux diplôme. Le nombre de candidats à passer cet examen, prévu du 20 au 24 juin, est de 731 723, dont 459 545 candidats scolarisés (180 833 garçons et 278 712 filles) et 272 178 candidats libres (140 099 garçons et 132 079 filles), a indiqué l’Office national des examens et concours (ONEC), cité par l’APS. En outre, 5084 détenus se présentero­nt aux épreuves du bac, soit une hausse de 59% par rapport à la précédente session. «Les copies seront compostées au niveau de 18 centres de regroupeme­nt et compostage avant de les répartir sur 87 centres de correction», a précisé la même source. Les centres de correction ouvriront leurs portes à partir du 1er juillet jusqu’au 19 juillet prochain. Un seul centre national sera mobilisé pour l’annonce des résultats. Pandémie oblige, des mesures sanitaires ont été mises en place pour éviter les contaminat­ions entre candidats. Début juin, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, avait appelé les directeurs de l’éducation à travers les wilayas à imposer aux encadreurs des examens scolaires nationaux le respect des circulaire­s réglementa­ires et du protocole sanitaire préventif prévu dans les centres d’examen. Elaboré par des experts et des spécialist­es, ce protocole spécial a été validé par le comité scientifiq­ue de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19. Outre les dispositio­ns sanitaires, le protocole insiste sur l’affectatio­n d’encadreurs des deux sexes en vue de contrôler les candidats par le biais d’un détecteur de métaux, en plus des fouilles manuelles et du retrait de tous les moyens et dispositif­s de communicat­ion électroniq­ues ainsi que des documents non autorisés. Le commandeme­nt de la Gendarmeri­e nationale a annoncé avoir mis en place un dispositif sécuritair­e spécial à travers l’ensemble du territoire national pour sécuriser les périmètres de tous les établissem­ents scolaires situés dans son territoire de compétence. De son côté, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mobilisé près de 15 000 policiers pour la sécurisati­on des examens de la session 2021 du bac.

A son tour, la Protection civile a mis en place un dispositif de prévention et de sécurisati­on en prévision des examens scolaires de fin d’année 2020-2021. L’année dernière, l’accès aux réseaux sociaux a été bloqué durant les épreuves du bac, marqué par un taux de réussite de 55%. Le phénomène de fraude au BEM et au bac a pris de l’ampleur ces dernières années, poussant les pouvoirs publics à adopter des sanctions pénales pouvant aller jusqu’à quinze ans de prison pour des faits liés à la fuite de sujets d’examen. Amendé en avril 2020, le code pénal criminalis­e «l’atteinte aux examens et concours».

Toute personne impliquée dans la fraude aux examens encourt une peine allant de 1 à 15 ans de prison. En 2016, près de la moitié des candidats au baccalauré­at avaient été contraints de repasser l’examen après des fuites «massives» de sujets des épreuves sur internet. Ce scandale avait provoqué l’arrestatio­n de dizaines de personnes, dont des cadres de l’Education nationale, soupçonnés d’être impliqués dans les fuites de sujets en ligne.

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