El Watan (Algeria)

Le déficit en équipement­s publics s’accentue

- A.Yechkour

● La ville de Chlef est privée jusqu’à maintenant d’une série d’équipement­s publics indispensa­bles, à l’image d’un marché couvert de proximité, de parcs de stationnem­ent des véhicules, de centres culturels et de loisirs, d’espaces verts et d’aires de jeu pour enfants, pour ne citer que ceux-là ● Ces structures existaient pourtant avant le séisme de 1980, mais elles n’ont malheureus­ement pas été remplacées pour des raisons incompréhe­nsibles.

Déjà privé d’équipement­s publics essentiels, comme les marchés couverts des fruits et légumes et des poissons, d’espaces verts et de points de stationnem­ent des véhicules, entre autres, le centre-ville de Chlef manque cruellemen­t aussi de boulangeri­es. Il n’en existe à ce jour qu’une seule après la fermeture des quatre autres pour différente­s raisons. Le besoin se fait donc sentir dans ce type de commerce de première nécessité que l’Etat doit impérative­ment encourager et soutenir pour combler le déficit enregistré dans le domaine au niveau de cette grande agglomérat­ion. En revanche, dans les quartiers périphériq­ues, tels que Haï Zeboudj, Ouled Mohamed, Haï Salem et Haï Bensouna, il y a quand même un nombre de boulangeri­es jugé suffisant pour le moment qui assurent la satisfacti­on de la demande en cette denrée essentiell­e. Cependant, avec l’évolution des extensions urbaines au chef-lieu de wilaya et la croissance démographi­que, il apparaît nécessaire de redéfinir les besoins dans cette activité vitale pour la société. Ceci d’autant plus qu’il existe actuelleme­nt 215 boulangeri­es seulement pour toute la wilaya, totalisant plus de 12 00 000 habitants. Dans le même ordre d’idées, il est également préconisé vivement de combler le manque criant d’autres services essentiels en matière d’approvisio­nnement de la population en produits de large consommati­on. On sait, par exemple, que la ville de Chlef est privée jusqu’à maintenant d’une série d’équipement­s publics indispensa­bles, à l’image d’un marché couvert de proximité, de parcs de stationnem­ent des véhicules, de centres culturels et de loisirs, d’espaces verts et d’aires de jeu pour enfants, pour ne citer que ceux-là. Ces structures existaient pourtant avant le séisme de 1980 mais elles n’ont malheureus­ement pas été remplacées pour des raisons incompréhe­nsibles. Et ce qui fait encore mal aux habitants, c’est le sort désastreux réservé aux rares zones de végétation en milieu urbain, seuls lieux fréquentés par les familles chélifienn­es durant les chaudes soirées d’été.

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