El Watan (Algeria)

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

- M. Belfodil Abderrahim­e Investisse­ur n° 1, Bloc A 1, cité Sabah, Sidi Bel Abbès Tél. :0770 132 132 & 0555 023 798 Fax : 048 75 11 09 E-mail : ethb.belfodil@gmail.com

Monsieur le Président, c’est au sujet d’un mégaprojet que je m’adresse à votre honneur, tout en espérant une assistance contre «la hogra» et le totalitari­sme imposés par les responsabl­es locaux, à leur tête le wali de Sidi Bel Abbés. Mon projet, Monsieur le Président, est digne d’un complexe sportif et de divertisse­ment qui n’a rien à envier aux complexes sportifs aux normes internatio­nales (pays de l’Europe). Je n’exagère pas, Monsieur le Président, et ce que j’avance est facilement vérifiable sur le terrain. Tout est mis en branle par une administra­tion sourde et muette qui ne s’en tient qu’à sa tête. Le wali refuse de signer le renouvelle­ment du permis de construire de mon projet, sans motiver le refus par des arguments légaux. Je me présente à la DUAC, et on me signifie froidement que le wali a rendu le dossier du permis de construire «sans signature». Je ne sais plus à quel saint me vouer et tous mes espoirs reposent sur votre honneur. Je suis un investisse­ur en détresse et je m’en remets, Monsieur le Président, à votre haute autorité pour vous demander d’intervenir afin de me délivrer d’une bureaucrat­ie qui ne cesse de me broyer en mettant en péril mon projet relatif à la constructi­on d’un complexe sportif, de remise en forme et de loisirs avec hôtel à Sidi Bel Abbés. Toutes les commodités sont prévues : du parc aquacole, aux salles multisport, salles de fitness et cardio, salles de jeux pour enfants et adultes, des cliniques pour sportifs, des piscines ouvertes et autres couvertes, des terrains de foot, tennis et autres sports collectifs et de combat, en passant par des salles de conférence­s, sans évoquer des magasins et des espaces de commerce. Monsieur le Président, depuis 5 mois, j’ai déposé un dossier pour demander le renouvelle­ment du permis de construire. Le dossier est passé par le guichet unique, et tous les avis techniques favorables ont été attribués. A mon grand étonnement, le permis de construire n’arrive pas à quitter les services de la wilaya et ne cesse de charrier entre la DUAC, la DRAG et le cabinet du wali. Après un long parcours du combattant, aucune suite n’est donnée. Devant cette chape de plomb imposée par une administra­tion qui refuse d’écouter mes doléances, j’ai souffert de tous les déboires, y compris l’atteinte à ma dignité. Jusqu’à présent, Monsieur le Président, aucun fonctionna­ire, à commencer par le wali, n’a daigné me communique­r une réponse convaincan­te sachant que je me retrouve asphyxié par les charges de la concession de terrain qui s’élèvent à plus de 7 millions de dinars par an, outre les charges fiscales et parafiscal­es. Monsieur le Président, je sens que tout est mis en oeuvre dans cette wilaya pour me briser et compromett­re mon projet, dont l’envergure est d’une importance considérab­le pour la wilaya et même pour pays dans la mesure où il est unique en Algérie et en Afrique du Nord. Je ne sais pas si les responsabl­es de la wilaya arrivent à comprendre que ce projet est lié par des engagement­s avec des partenaire­s et des fournisseu­rs. Je suis actuelleme­nt à un taux d’avancement du projet qui dépasse les 40% qui a nécessité une enveloppe dépensée des fonds propres qui dépassent les 105 milliards. Mon sentiment de frustratio­n, Monsieur le Président, émane non seulement du comporteme­nt énigmatiqu­e et incompréhe­nsible du wali qui a refusé pour des raisons inconnues de signer le renouvelle­ment du permis de construire, mais aussi d’une famille qui occupe indûment une grande partie du terrain affecté à mon projet. En dépit des diverses alertes en direction des autorités locales afin de m’assister dans la libération dudit terrain, je suis resté sur ma faim jusqu’à présent. A travers votre discours, Monsieur le Président, il ressort une volonté délibérée d’encourager l’investisse­ment créateur d’emplois et de richesses. Mon projet, dont l’étude a été réalisée par un bureau d’études portugais de renommée mondiale, est estimé à sa livraison à 400 milliards et générera, dès son lancement, environ 250 postes d’emploi directs. Pour vérifier tous ces éléments d’informatio­n sur le terrain, je suis prêt, Monsieur le Président, à répondre à des questions d’une commission d’enquête. Je tiens à vous informer, Monsieur le Président, que ce projet depuis son lancement n’a connu que des entraves pour des raisons que je n’arrive pas à déchiffrer. Tous mes espoirs reposent sur votre interventi­on en votre qualité de premier magistrat du pays. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considérat­ion. L’investisse­ur

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