UN CHALLENGE POUR DE MEILLEURES SOLUTIONS ANTI-GASPILLAGE
Les noms des lauréats du concours Save Food Challenge ont été divulgués. Des porteurs de projets pour une meilleure sécurité alimentaire et économie circulaire bénéficieront d’un financement ou d’un accompagnement. Un coaching particulier leur sera assuré. Détails.
Tous, jeunes universitaires et diplômés. Leur âge ne dépasse pas les 28 ans. Tous ambitieux et surtout avec une idée et un rêve à réaliser. Un projet d’investissement. Il y a de l’innovation, de l’intelligence, de la réflexion mais aussi une conscience environnementale et alimentaire. A la délibération des noms des lauréats du concours national de Save Food Challenge, organisé par Brenco et Tek2Hub sous le parrainage du ministère de la Pêche et de la Production halieutique et le ministère délégué de l’Economie de la Connaissance et des Start ups, un par un, passait devant les membres de jury durant quatre minutes seulement pour les convaincre de leurs idées ou solutions proposées pour réduire le gaspillage. Confiants, déterminés et ambitieux, ils découvrent aussi le goût de la concurrence. Qui arrachera le prix du financement ? Convaincus de leurs idées originales et confiants de leur compétence et démarches, les candidats ont présenté des projets finement réfléchis. Ils étaient dix sur 90 à atteindre la finale pour présenter leurs idées, solutions et projet devant le jury. Seuls quatre ont été choisis et ce, selon le règlement de Save Food Challenge. Un concours pour encourager, promouvoir et sensibiliser à la culture de la sécurité alimentaire, le recyclage et surtout l’économie circulaire. Les membres de jury, Mounir Guerbi, cadre au ministère de le Pêche, Abderahmane Chebli et Samir Grimes, specialites en environnement étaient tous d’accord que le choix était difficile vu la qualité des projets des candidats ayant postulé. La faisabilité, l’accessibilité aux matériels et surtout l’impact des projets sur le comportement des consommateurs et l’environnement sont, entre autres, les points sur lesquels le jury a beaucoup insisté. Le plan de communication, de buisines et de marketing étaient aussi exigés dans la candidature. Le but de toute l’opération est d’encourager toute initiative ayant à rationaliser les ressources alimentaires. Une manière d’éviter le gaspillage, surtout que l’étude a été menée par sept clubs scientifiques universitaires dans tout le pays durant le dernier ramadan. Cela démontre que l’Algérien a gaspillé et jeté au moins 7000 dinars en un mois pour des achats dépassant les 50 000 DA. L’équivalent de près de 700 kg de déchets. D’ailleurs, Haythem Amin Daghoum, un des candidats et porteur de projet, architecte, avec ses deux coéquipiers, a réfléchi à la manière de récupérer les déchets pour faire un bio compost. Un projet qui s’appelle la Blanche. Autrement dit, comment revenir à l’idée de «Alger la blanche» tout en gagnant du bio aussi. Un projet unique mais qui n’a pas fait monter son initiateur sur le podium. Avis aux investisseurs et aux opérateurs économiques. Vient ensuite le brillant projet de Tathmine, de Said Azzedine de Ghardaïa, qui a proposé un procéder pour venir à bout de la pénurie de la nourriture des poissons à base des déchets alimentaires. Ils seront transformés aux protéines. Mohamed Kaldi, quant à lui, a présenté le projet de transport alimentaire. Une citerne spéciale pour transporter le lait dans n’importe quelles conditions climatiques et pour une quelconque distance. Zyneb Fouial, pour son projet de bâtonnet en gluten, Loubna Bouyarassou qui a présenté une idée de Aures Aquagreen ont aussi épaté les membres de jury.