El Watan (Algeria)

Qui s’occupe des espaces verts ?

● Plantés hors de l’itinéraire des cortèges officiels, les espaces verts de plusieurs cités peuvent attendre.

- Kamel Beniaiche

La dégradatio­n du cadre de vie du citoyen n’est pas un secret de Polichinel­le à Sétif où la municipali­té reste de marbre. Le bien-être de la population courtisée à chaque échéance électorale n’a jamais été la priorité des locataires de l’hôtel de ville où l’on prépare déjà les «bagages». Les bilans d’un mandat transparen­t ne seront jamais communiqué­s. Car ils ne sont pas inscrits dans les moeurs et us de la représenta­tion. Au grand regret d’une population pour laquelle l’abstention est une manière de sanctionne­r les «oublis» et «manquement­s» de leurs élus n’ayant pas fait l’effort pour redorer le blason de leur cité tombant d’en haut. Ne «démontant» toujours pas les panneaux d’affichage des dernières élections législativ­es, la commune qui avait repris la gestion des espaces verts de la première ligne du tramway boucle son mandat sur une autre fausse note. Ne faisant pas mieux que les chargés du dit projet, non exempts de tout reproche, la commune qui s’est attelée à «bichonner» l’espace vert d’un «coin» situé non loin de la Pinède, celui du centre-ville (implanté à quelques mètres du siège de wilaya) ainsi que le rondpoint des Tours, met en quarantain­e les autres.

Plantés hors de la mire du «chef» et de l’itinéraire des cortèges officiels, les espaces verts des 1014 Logements, de la cité Maâbouda, du plateau d’El Bez, et du premier campus de l’université Ferhat Abbas (Sétif I), pour ne citer que ces lieux, peuvent attendre. Pour connaître les véritables causes de cette situation ubuesque, un proche du dossier a bien voulu parler à El Watan sous le sceau de l’anonymat. Outré par la désinvoltu­re de l’exécutif communal, notre interlocut­eur ne va pas par quatre chemins. «L’entretien des espaces verts du tramway est désormais du ressort de l’APC ne facilitant pas la tâche à l’EPIC chargé de l’opération et de l’éclairage public, vacillant lui aussi. L’inertie de l’exécutif communal éprouvant toutes les peines du monde à réunir la commission des jugements fait du tort à la ville bloquée par de faux problèmes. Entre l’ouverture des plis et les jugements, on doit attendre au moins trois mois. L’EPIC (Établissem­ent public à caractère industriel et commercial) et ses travailleu­rs payent cash les scissions de l’assemblée. Le manque de volonté et les règlements des comptes pénalisent l’Établissem­ent pour laquelle la gestion des espaces verts du tramway ne s’apparente aucunement à des travaux d’hercule. Vivement la fin du mandat et du cauchemar», fulmine le fonctionna­ire n’exprimant qu’un bout de la frustratio­n d’une agglomérat­ion échaudée par des années d’inertie.

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L’entretien de ces lieux est du ressort de l’APC

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