Bouffée d’oxygène assurée
Le coup d’envoi de la première édition de l’été du festival de la bande dessinée s’est ouvert, vendredi matin, au niveau de l’Office National de Riadh El -Feth à Alger.
Après une absence qui aura duré quelques mois compte tenu de la crise sanitaire, le festival de la bande dessinée algérienne est de retour mais cette fois-ci avec une préédition du FIBDA. En effet, en prélude de la 13e édition du FIBDA qui se déroulera en octobre prochain, à Riadh El-Feth à Alger, le tout nouveau commissaire du festivalqui n’est autre que le journaliste de la chaîne 3, auteur et éditeur Salim Brahimi -, nous rappelle que cette manifestation a vu le jour suite à la demande grandissante exprimée par les férus de la bande dessinée. De même, les spécialistes n’ont pas trouvé d’espaces pour exposer ou encore écouler leurs oeuvres. «Nous avons décidé, dit-il, de monter ce petit événement en prenant en compte toutes les mesures sanitaires adéquates sur nos propres fonds et grâce à la volonté de chacun. Il est important de noter que l’Onda et l’Aarc ont pris en charge l’aspect logistique et la restauration». Si au premier jour de l’été du FIBDA, vendredi dernier, le public n’était pas tellement, au deuxième jour, l’évolution des entrées a été revue à la hausse. En ce samedi matin, bien avant l’ouverture des portes du festival, prévue à 10h00 , une vague humaine, s’attelle à faire la queue devant le portique de sécurité pour accéder au mini-site du festival et ce, pour la modique somme de 200 DA. Des enfants accompagnés de leurs parents ou encore des groupes d’adolescents étaient bien pressés de découvrir la riche programmation concoctée à leur intention. Tout excités de frôler le seuil, un groupe de jeunes lycéens cosplayers s’est dit heureux de renouer avec leur festival, procurant une bonne dose de décalage et d’humour. Une moyenne de quinze exposants se disputent l’espace en plein air, mitoyen à la salle de spectacle Ibn-Zeydoun. Parmi ces dernières figurent l’Anep, l’Enag, Dalimen, Z-Link, la revue pour enfants Roumaida, Crom Maison, El Kalima, HB Manga Kissa, Pins et le stand du Fibda. Agencés sur des tables ou encore de petits présentoirs, les éditeurs exposent l’ensemble de leurs catalogues, spécialisés en bandes dessinées avec des réductions allant jusqu’à 30%. L’ensemble des participants soutiennent que les nouveautés seront consacrées au prochain festival de la bande dessinée d’Alger et au Salon international du livre d’Alger. Les éditions Z-Link présentent la totalité de leurs titres ainsi que le dernier numéro du magazine Labstor. Certains de leurs auteurs s’adonnent à la vente dédicace de leurs ouvrages. Le stand Drakart dévoile l’ensemble de ses tabloïdes. Il s’agit d’un journal hebdomadaire de format conventionnel, imprimé sur papier journal tout en couleurs avec un prix de 50 DA. Ce journal s’adresse aux adolescents et aux jeunes adultes. Son contenu oscille entre les Comics, les mangas, les animes, le cinéma, l’actualité, le savoir, l’histoire, les jeux, et les défis. Des cadeaux sont même à gagner pour les appliqués. L’été du FIBDA 2021, c’est aussi un rendez-vous important pour les ateliers pédagogiques. Preuve en est : Une grande affluence a été enregistrée, en ce deuxième jour de festival, au niveau de l’atelier pour enfants de moins de 12 ans animé par Hanane Benmediouni et de l’atelier pour pré-ado et adolescents, animé par le célèbre Togui. Un troisième atelier/exposition est organisé, celui des accessoires cinéma animé par Sid Ali Rachedi, accessoiriste au CADC. Il est à noter que la journée d’hier, samedi, s’est clôturée avec la cérémonie de remise des prix au concours Cosplay Algérie. Les lauréats ont reçu des chèques, octroyés par l’Onda. Pour rappel, le concours s’est déroulé lors de la 12e édition du FIBDA en 2019 mais les prix n’ont pas pu être remis à cause du confinement. La clôture, quant à elle, prévue aujourd’hui, dimanche 27 juin, sera marquée par la remise des prix pour les meilleurs participants des deux ateliers de bandes dessinées.