Une ville qui manque cruellement d’eau
La ville de Meskiana a toujours manqué d’eau et plus grandement en été. Les forages réalisés ici et là ne suffisent plus à étancher la soif d’une population toujours en hausse. Les lâchers d’eau sont insuffisants avec un débit très faible. Ceci contraint les citoyens à recourir aux services des colporteurs d’eau qui les approvisionnent quotidiennement contre 60 dinars le jerrican de 20 litres. Tous les forages sont réalisés au sud de la ville du côté du lieudit Zbar, qui est limitrophe à l’oued Meskiana. Ce dernier s’est drastiquement desséché à cause de la faible pluviométrie. Pas seulement, puisque son lit n’a jamais connu d’opérations d’assainissement, tant pour le débarrasser des détritus qui s’y trouvent par la faute de personnes insouciantes, mais aussi à cause de la boue et des mauvaises herbes.
Devant cet état de fait, les autorités, notamment celles en charge de l’alimentation en eau des ménages, sont interpellées pour intervenir et résoudre cette équation qui affecte la population en cette période de grandes chaleurs. Les besoins en eau s’en trouvent plus pressants. Selon un citoyen contacté par nos soins, il existe des forages qui ne sont pas encore mis en service pour mettre fin au calvaire que vivent les ménages. D’autre part, il déplore que des puits soient réalisés dans des régions dites préservées, notamment dans les environs de Zbar. Reste que le dessèchement de l’oued éponyme est en lui-même un gros problème qui nécessite une intervention rapide et énergique de la part des services de l’hydraulique pour son assainissement, d’autant plus que cet Oued était destiné à alimenter le projet du barrage Chebabta. Un ouvrage qui tarde à voir le jour...