Des nouvelles de la nouvelle Nouvelle-Guinée

Si on ne sait pas désenvaser un barrage d’eau, pourquoi en construire ? Si on ne sait pas assurer la maintenance d’une station de dessalement de l’eau de mer, pourquoi en installer ? Ces deux questions qui ne mènent qu’à une seule, l’eau et sa gestion, ont été soulevées par un ancien Algérien venu en nouvelle Algérie. Etabli en Nouvelle-Guinée depuis 22 ans, soit depuis l’accession de Saïd Bouteflika à la Présidence, il a plusieurs fois refusé d’être rapatrié, expliquant qu’il avait acquis la nationalité nouvelleguinéenne.

Mais à cause du décès de son père, qu’il croyait d’ailleurs déjà mort, il a passé quelques semaines à Alger, et son constat est accablant : pas d’eau, des moustiques, une vie très chère, des salaires bas, un pays à l’arrêt, et des arrestations à la pelle. C’est dans ce dernier cadre que cet ancien Algérien de l’ancienne Algérie et nouveau Nouveau-Guinéen a commenté l’arrestation de Nordine Aït Hamouda et de Hanachi Tabet, le directeur de TV qui l’a invité. Le premier ayant parlé de quelqu’un de l’ancien temps et le second l’ayant laissé parler, notre ami Nouveau-Guinéen en a tiré une conclusion : si quelqu’un qui a laissé parler quelqu’un à propos de quelqu’un va en prison, logiquement, si quelqu’un parle de ce quelqu’un qui a laissé parler quelqu’un qui a parlé de quelqu’un va aussi en prison, tout comme quelqu’un qui parle des 4 précédents et ainsi de suite, y a-t-il une fin au processus ? Quelques amis ont bien essayé de lui expliquer qu’il n’y a pas forcément de logique dans la justice de la Nouvelle Algérie, il est retourné chez lui, d’autant qu’en réalité son père n’était pas mort, c’était un piège de sa mère pour le faire venir, ou plutôt de son ancienne mère, comme il l’appelle.

Mais c’est là où c’est devenu délicat, retransmettre les mots de ce Nouveau-Guinéen qui dit que tout va mal en nouvelle

Algérie peut conduire à l’incarcération. Dans une nouvelle prison bien sûr.