Des habitants ferment la RN 80
La protestation des villageois de l’agglomération Chihaoui Laid a provoqué la réaction du wali, qui a convoqué les responsables concernés pour la prise en charge de leurs doléances.
Les habitants de l’agglomération secondaire Chihaoui Laid, plus connue sous l’appellation K’boub, dans la commune de Belkheir, située à quelques encablures au sud-est de la ville de Guelma, ont fermé, dimanche dernier en fin d’après midi, la RN 80, axe routier Guelma-SedrataTebessa. Une fermeture qui a provoqué des désagréments aux usagers de la route obligés de rebrousser chemin et prendre d’autres itinéraires, avons-nous constaté sur place. Ce mouvement de revendication se voulait porteur de messages liés directement à l’aménagement de cette cité de quelque 1500 âmes. «Nous réclamons l’aménagement de notre cité. Les routes sont quasiment sans bitume et l’assainissent ne vaut pas mieux», ont déclaré à El Watan des habitants contrariés de leur cadre de vie. «Nous avons saisi depuis de longues années les autorités pour qu’elles prennent en charge cette situation, d’autant que nous n’avons pas de gaz de ville et nous connaissons de gros problèmes d’alimentation en eau potable», ont conclu nos interlocuteurs.
En réaction à ce mouvement de revendication populaire, une réunion a été immédiatement diligentée par la wilaya, a précisé cette instance sur sa page Facebook. Des représentants des habitants ont été reçus et leurs doléances prises en charge. «Ce que je peux vous dire à ce sujet, c’est que nous avons été convoqués par le wali avec des directeurs concernés. Toutes les doléances des citoyens ont été prises en charge», a révélé à El Watan M. Lemouassi, P-APC de Belkheir. Et de préciser : «Le dossier eau et assainissement est pris en charge par la direction de la planification. Le dossier gaz et électricité est au niveau du contrôle financier. Quant aux travaux d’aménagement, il a été décidé de renforcer le chantier existant.» Notons enfin que cette agglomération secondaire a été dotée d’une antenne administrative en 2019. Elle dispose aussi d’une salle de soins et d’une école primaire, avons-nous appris, sans omettre que cette cité n’était qu’un douar à l’origine avant l’année 1980. Les premières habitations avaient vu le jour bien après.