El Watan (Algeria)

Des points noirs persistent

- A. Djafri

Dans le cade de l’applicatio­n des consignes relatives au programme de prévention contre les inondation­s, une campagne menée du 25 juin au 1er juillet à Souk Ahras a mis en avant les services communaux et ceux de l’Office national d’assainisse­ment (ONA) comme parties concernées par ledit programme.

Le désherbage des allées principale­s et l’élagage des arbres, le renforceme­nt du ramassage des ordures ménagères et la libération des allées obstruées par les matériaux de constructi­on, l’assainisse­ment des avaloirs et l’entretien du réseau de canalisati­on des eaux usées ont agi de manière positive sur les réflexes des citoyens. Ces derniers formés en groupes de volontaire­s ont contribué à ses sorties tout en se démarquant des quelques présences concomitan­tes conviées à cette opération d’utilité publique. «Nous sommes acquis d’office à tout ce qui a trait à la propreté de nos cités, mais nous ne pouvons, en aucun cas, cautionner l’entrisme dont font preuve quelques parties impliquées de manière provocatri­ce lors des différente­s campagnes de volontaria­t. Nous gardons encore des souvenirs amers de ceux-là mêmes qui n’ont épargné aucun intitulé pour amasser fortune au nom d’opérations d’entretien et de nettoyage fortement rétribuées pour avoir aidé à puiser dans des comptes fantômes ou facilité d’autres dépenses depuis les fonds des oeuvres sociales de certains secteurs de la fonction publique», a critiqué un ancien cadre des collectivi­tés locales.

À noter que des équipes de l’ONA ont déjà procédé à la mise en applicatio­n du plan de prévention arrêté récemment en guise de préparatio­n de la saison des grandes inondation­s. Lequel plan a concerné d’autres communes de la wilaya à fort risque d’inondation. Un élu du chef-lieu de Souk Ahras a déclaré à ce sujet que toutes les dispositio­ns ont été prises afin de minimiser des risques. Il a, toutefois, soulevé le problème des constructi­ons illicites et des extensions anarchique­s réalisées sur les lits des rivières et autres terrains glissants et où le risque persistera tant que ces constructe­urs refusent de se conformer aux normes urbanistiq­ues.

S’agissant des autres points noirs de la ville de Souk Ahras, il dira ceci : «Nous avons réussi à diminuer considérab­lement le niveau de la montée des eaux pluviales au niveau du pont de la gare ferroviair­e, du boulevard Amiret, de la cité la cité Berrel Salah et de plusieurs autres points vulnérable­s de la ville grâce à un travail d’entretien et de coordinati­on permanent.»

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