Comment créer un rond-point dans le cadre de l’économie circulaire
Un Premier ministre qui était ministre et auparavant gouverneur de la Banque d’Algérie après avoir été directeur des impôts. Pourquoi pas, on n’a pas été chercher trop loin, il s’agit de se reconduire en gérant les mêmes équilibres avec des hommes du voisinage, même s’ils n’ont pas brillé par leur imagination ou sens de l’initiative. Avec probablement en bout de chaîne, les mêmes résultats, état stationnaire, atrophie musculaire, un coeur qui bat encore mais un électro-encéphalogramme pratiquement plat.
D’ailleurs, à peine promu, il a promis la relance de l’économie, comme tous les chefs de gouvernement et Premiers ministres avant lui. Pourquoi cette relance n’a pas été faite comme annoncée par les prédécesseurs d’Aïmen Abderrahmane ? La réponse est dans la structure politico-administrative qui a accouché d’un Aïmen Abderrahmane, lourde comme un tracteur soviétique et parano comme un agent triple, système basé depuis 1962 sur la décision centralisée avec passe-droits et agréments pour les amis dans un modèle qui n’est pas basé sur la compétence, la concurrence économique saine ou l’ouverture pour tous des secteurs les plus rentables.
Si l’économie circulaire est aujourd’hui le nouveau paradigme mondial s’opposant à l’économie linéaire classique et son triptyque extraction de ressources, production et rejets par une approche écologique, moins de déchets, plus de recyclage, moins de consommation et d’impact sur l’environnement, c’est un peu ce genre de modèle que propose le Président algérien ; on recycle le personnel, ministres, hommes du cercle ou groupes de pressions comme le FLN, RND et HMS, Bengrina et dérivés qui finalement auront eu, réunis, que moins de 4% de la voix des Algérien(ne)s, ce qui fait moins de pertes au niveau des retraites des Hauts fonctionnaires et ce qu’on considère comme des déchets sont envoyés en prison, bénéfice certain pour l’environnement. Tout ça est pensé parce que le rond-point a un avantage, on a l’impression de rouler sans aller loin.