France : «possibilité» d’une quatrième vague de la pandémie fin juillet
Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a estimé hier qu’une quatrième vague de la pandémie Covid-19 dès la fin juillet était «une possibilité», confirmant une mise en garde du ministre de la Santé, Olivier Véran, une crainte renforcée par la progression rapide du variant Delta, très contagieux. «Depuis un peu moins d’une semaine, l’épidémie regagne du terrain, le variant Delta qui est particulièrement contagieux, particulièrement inquiétant, gagne du terrain très rapidement», s’est inquiété M. Attal sur France Inter. «Il double presque chaque semaine, on est aujourd’hui à plus de 30% des contaminations qui sont liées au variant Delta et on a des exemples autour de nous qui montrent que cette situation peut être les prémices d’un redémarrage de l’épidémie», a-t-il ajouté. Interrogé sur le risque d’une quatrième vague dès la fin juillet, il a répondu que «c’est une possibilité», mais pas une «fatalité», car «on a une carte maîtresse pour empêcher qu’une nouvelle vague déferle sur notre hôpital, c’est la vaccination». Mais «on a observé au Royaume-Uni une explosion qui s’est faite très rapidement après des premiers signes avantcoureurs et on peut considérer que ces signes, on les voit aujourd’hui dans notre pays», a-t-il averti. L’Institut Pasteur avait de son côté prévenu le 29 juin d’une possible quatrième vague, mais bien plus tard, à l’automne, si le rythme actuel de vaccination perdurait. «L’exemple anglais montre qu’une vague est possible dès la fin Juillet. Nous pouvons la limiter et en limiter l’impact sanitaire : gestes barrières, vaccin, tester/ alerter/protéger», avait alerté le ministre de la Santé, Olivier Véran, dimanche soir, sur Twitter, tout en appelant à aller «encore plus vite» sur la vaccination. Depuis le début de la campagne de vaccination en France, plus de 34,5 millions de personnes ont reçu au moins une injection (soit 51,2% de la population totale) et plus de 24,4 millions de personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (36,2% de la population), selon les chiffres officiels.